Le lundi 28 et mardi 29 mai, l’Azalai Grand hôtel a abrité l’atelier sur l’articulation des filets sociaux au Mali dont le but était d’examiner les mécanismes d’articulation proposés par les consultants, partant de la cartographie et de l’analyse des interventions des filets sociaux, et de faire des observations ou commentaires pour la validation. Cet atelier a été présidé par Sogo Coulibaly, Chef de la division filets sociaux à la Direction Nationale de la Protection sociale et de l’économie solidaire et Yaya Guindo, Chef département production, prévention et gestion des crises alimentaires.
Les filets sociaux sont des allocations directes ou indirectes sous forme monétaire ou non monétaire destinées aux ménages pauvres ou des individus pauvres. Chaque année, environ 400 000 enfants de -5 ans souffrent de malnutrition aigüe et modérée. Pour cela le forum sur la gestion et la prévention des crises de février 2016 du CSA et la 2ème édition de la conférence nationale de la protection sociale ont exprimé la nécessité d’aller vers une articulation efficace des interventions des structures en charge des filets sociaux de préventions et de réponses aux crises alimentaires, d’où l’organisation de cet atelier.
Selon le Chef de la division filets sociaux, ces travaux rentrent aussi dans le cadre de la mise en œuvre de la politique nationale de la protection sociale au Mali. C’est pourquoi, selon lui, cet atelier a deux objets principaux à savoir l’articulation de la multitude du programme et du projet de filets sociaux qui existent au Mali et le renforcement des capacités institutionnelles du Ministère de la Solidarité et de l’Action Humanitaire en termes de supervision, de coordination et de mise en synergie des différentes initiatives sur les filets sociaux.
Pour conclure, il affirmera que les filets sociaux constituent une stratégie importante dans la lutte contre d’insécurité alimentaire dans notre pays.
Quant au Chef de département production, prévention et gestion des crises alimentaires, il dira que cet atelier fait suite à la validation par le Groupe ADOP de la cartographie et de l’analyse des filets sociaux au Mali.
Cet atelier, a permis de faire entre autres, une note méthodologique avec les outils et une feuille de route pour l’étude, un premier rapport incluant la cartographie et un deuxième rapport sur le mécanisme opérationnel d’articulation entre les différents types d’interventions. De même, il a été l’occasion de passer au peigne fin un rapport final intégrant le dispositif Suivi/Evaluation, les recommandations et le Plan d’Actions, ainsi qu’une note politique pour les décideurs.
Par Mariam SiSSOKO
Source: Le Sursaut