Selon les jeunes, une eau de qualité douteuse et insalubre distillée à partir d’un forage et qui a déjà fait des victimes. Cet état de fait a soulevé la colère de la population. Ils (les jeunes) incriminent la société malienne de gestion de l’eau potable (somagep). Pour eux, la situation pour laquelle ils sont vent debout ne devrait exister si la Somagep existait réellement. Pour eux la Somagep se livre à un jeu de cache-cache avec ses abonnés. Quand la tension monte, elle coupe l’eau de forage pour se rabattre sur la station de pompage de Djicoroni Para pendant quelque temps. C’est ainsi que les agents de santé dépêchés sur le terrain ont été induits en erreur. Et c’est pour la même raison que deux familles voisines peuvent chacune disposer d’eau n’ayant point la même qualité. Ici, on dispose d’une eau pure et saine, et là d’une eau infecte et exécrable, ont-ils expliqué. Sur la question, notre équipe de reportage a cherché à savoir davantage auprès de la direction générale de la Somagep. C’est le chargé de communication, M. Abdoul Karim Koné, qui nous reçoit, celui-là même qui a suivi le dossier du début jusqu’à ce jour. Tout d’abord, il a tenu a précisé que La SOMAGEP- SA est certifié selon le référentiels ISO 9001, 0HSAS 18001 et ISO 14001 et qui est une entreprise de référence dans la sous-région dans la gestion des services publics de l’eau potable. Elle dispose un laboratoire mieux équipé de l’Afrique de l’Ouest.
Vu tout ce qui a été dit par les jeunes de Kalanbanbou, nous leur avons expliqué Abdoul Karim Koné que c’est plutôt un problème de gout vu que chaque couche à une spécificité en terme de gout. Selon lui, l’eau fournit par la Somagep sa n’a aucun problème d’incompatibilité. Et voir, à la date d’aujourd’hui nous servons 500 m3 par heure et ça veut dire qu’il ya n besoin réel de consommation. Les jeunes demandent l’arrêt de ce projet de forage, une chose qui est impossible. Nous leur avions dit s’ils connaissent un laboratoire auquel ils font confiance, ils peuvent aller là-bas aussi pour l’analyse et la SOMAGEP s’engage à prendre le coût en charge, a rappelé M. Koné.
Cependant dans un rapport de la mairie de commune IV en date du 03 décembre 2021 en réponse à la coordination des associations Kalanbanbougou, signé du chef de la brigade d’hygiène et du médecin chef « aucun cas de maladie hydrique n’a été notifié par le CSCOM de kalabanbougou et l’équipe du CSRef pendant et après l’investigation, cependant la situation interpelle toutes les autorités sanitaires et de l’eau pour prévenir les maladies hydriques.