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Infanticide à Titibougou : pour sauver son mariage, elle tue son nouveau- né, issu d’un commerce adultérin

La Brigade territoriale de gendarmerie de Sangarebougou a mis le grappin, lundi sur Aïssata Barry, une mère de famille qui vit séparée de son mari, parti en exode. Elle a été dénoncée aux autorités par ses voisins du quartier de Titibougou, en Commune I du district de Bamako pour suspicion d’infanticide. Aïssata a porté au su et au vu de tout le monde, pendant neuf mois sa grossesse et brusquement elle se retrouve dégonflée, sans trace d’enfant et sans explication. De l’enquête ouverte par les gendarmes, il est ressorti que la suspecte avait accouché une semaine auparavant, mais avait fait écraser le crâne de son nouveau- né en le balançant dans la fosse sceptique pour dit-elle, préserver son mariage.

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Généralement quand on mange du haricot, ça fait ballonner certains. Pour prévenir ce ballonnement, il y en a qui le consomme avec du vinaigre. Aïssata âgée de 24 ans, mariée et mère de trois enfants, nés de son mari parti en exode, a omis de prendre cette précaution et le résultat est là. De source proche de sa belle famille, elle n’aura tenu que trois mois après le départ de son mari en Côte d’Ivoire.

Aïssata a commencé à intégrer le Grin des garçons du quartier qu’elle regagnait pour causer même les nuits. Elle finit par tomber amoureuse d’un garçon du carré. En janvier, Aïssata frappait l’attention des observateurs par son état de grossesse, laquelle finit par s’afficher comme une lune de Tabaski. Donc, tout le monde savait qu’elle était enceinte et tout le monde savait aussi que cette grossesse n’est pas l’œuvre de son mari parti en exode, il y a longtemps. Mais voilà une semaine qu’elle ne porte plus de grossesse.

Elle ne portait pas non plus de nouveau- né. Personne n’a été conviée à une cérémonie de baptême. Visiblement, il y a anguille sous roche. Une source entreprend des investigations et découvre qu’elle a accouché il y a longtemps, mais qu’elle a zigouillé le nouveau- né. C’est cette source qui a informé la gendarmerie. Une enquête est ouverte et Aïssata interpellée. Interrogée si oui ou non elle portait une grossesse, elle a répondu par l’affirmative. Qu’est ce qui est advenu de ladite grossesse ou du bébé ? Aïssata est restée sans voix.

Elle finit par se mettre à table et confesser qu’elle a accouché seule, mais qu’elle a jeté le nouveau- né dans la fosse sceptique. L’enquêteur a fait appel aux sapeurs pompiers et à un médecin légiste pour aller sur les lieux. L’enfant de sexe masculin est extrait. Le médecin légiste a constaté que son crâne était fracturé au moment de sa chute dans la fosse. Sur le mobile de cet infanticide, Aïssata a répondu qu’elle craint pour son mariage car, bientôt son mari va rentrer de Côte d’Ivoire et que s’il découvre qu’elle a eu un enfant avec un autre homme, il va la divorcer. Aïssata est déferrée et de toute façon, son mari le saura.

Dénis T Théra

Source: Autre presse

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