Nous sommes aujourd’hui ici pour attirer l’attention des populations nationales et du monde sur les violences faites aux femmes et aux enfants. Dans ces derniers temps, on a plus de dix cas signalés et des viols d’enfants de deux ans, cinq ans, huit ans. Qu’est ce qu’on fait avec des enfants ? Des enfants qui doivent être normalement protégés, c’est eux et elles qui sont violentés. On dit non, c’est trop ! Nous avons des femmes qui quittent leurs parents, heureuses, vont dans leurs foyers pour créer un autre foyer, mais elles sont frappées, elles sont tuées ; elles sont brûlées ; elles sont déchiquetées par des haches ; où elles sont défigurées à jamais. On dit ça suffit ! Et nous venons voir aujourd’hui le ministre de la justice pour lancer un appel pour qu’il voie, qu’est ce qu’il peut faire dans cette situation pour statuer, qu’on puisse être protégées. Il faut que nous soyons protégées, pas parce que nous sommes femmes seulement, mais parce que nous avons droit à la vie, nous avons droit au bonheur. Nous attendons du gouvernement qu’il nous écoute et fasse des actions pour que cela cesse à tout jamais.
Propos recueillis par Hadama B. FOFANA
Source: Le Républicain