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iItalie : CESARE MALDINI, UNE VIE EN ROUGE ET NOIR

 

Cesare Maldini ancien joueur italien

Une minute de silence a été respectée hier dans les stades de football d’Italie en mémoire de Cesare Maldini, 84 ans, mort le jour même. Né à Trieste le 5 février 1932, c’est avec l’équipe de sa ville natale que Maldini commence sa carrière de joueur professionnel. Il a 21 ans. L’année suivante, il en est déjà le capitaine.  Mais c’est avec le Milan AC où il débarque durant la saison 1954-1955 qu’il lie définitivement son nom. Il y restera jusqu’en 1966, disputant 347 parties, marquant seulement 3 buts (mais ce n’était pas dans ses attributions de défenseur), remportant 4 titres de champions d’Italie, et 1 Coupe des champions en 1963 après la victoire à Wembley du Milan AC contre le Benfica d’Eusebio. Une première pour une équipe italienne. Il finit sa carrière de joueur au Torino en 1967.
La dynastie Maldini-Parallèlement, Cesare Maldini se distingue par moins de réussite avec les «Azzurri», la sélection nationale italienne, dont il porte le maillot bleu à 14 reprises – dont 6 fois avec le brassard de capitaine. Il participe au Mondial de 1962 au Chili dont l’Italie sort par la petite porte sans accéder à la phase finale.
Une carrière se clôt, une autre s’ouvre. Laissant ses crampons après 15 années passées à courir sur les gazons péninsulaires, il s’installe sur le banc d’entraîneur du Milan AC, d’abord comme adjoint de Nereo Rocco – un autre Triestin qui passe pour avoir introduit le catenaccio en Italie –, puis, à plein titre, avec les clubs de Foggia et Parme qu’il fera monter d’une division.
En 1980, il retrouve l’équipe d’Italie avec les Espoirs, qu’il mène 3 fois au titre de champion d’Europe (1992, 1994, 1996), puis comme adjoint d’Enzo Bearzot avec la Nazionale dont il est entraîneur titulaire lors du Mondial 98 disputé en France (défaite aux tirs au but de l’Italie en quarts de finale contre les Bleus). Maldini guidera également l’équipe du Paraguay au Mondial 2002 en Corée du sud.
«Modeste, écrit le Corriere della Sera sur son site, il n’a jamais pensé avoir inventé le football.» En revanche, et c’est sans doute une des raisons pour laquelle sa mort a suscité une forte émotion en Italie, il a créé une dynastie. Son fils Paolo, né en 1968, a continué de faire briller le nom de Maldini au Milan AC dont il endossa le maillot rouge et noir à 902 reprises et celui, bleu, des «Azzurri» 126 fois. «Paolo n’est plus le fils de César, je suis devenu le père de Paolo», disait-il modeste devant la réussite de son fils. Et la lignée continue. Cristian et Daniel, les deux petits-enfants de «Cesarone» («le grand César»), portent déjà les couleurs de Milan.

 

Algérie : GOURCUFF S’EN VA

Une image vaut plus que mille mots. Vendredi dernier, les Fennecs, titulaires comme remplaçants, ont donné un sens à cette expression en venant tous saluer leur sélectionneur Christian Gourcuff après le premier but des Verts face à l’Éthiopie. Un soutien de taille.
Mais surtout un geste fort que n’avait pas manqué de commenter après la rencontre l’entraîneur français au cœur des critiques ces derniers mois : «C’est toujours agréable. Vous savez, de par mon vécu d’entraîneur, j’ai rarement connu un groupe aussi agréable à vivre comme celui-là au niveau de l’état d’esprit, c’est un signe de plus (…) C’est un groupe très intéressant. Nous avons toujours eu de bonnes relations même si parfois certaines informations erronées ont été colportées par la presse pour évoquer des problèmes au sein du groupe ». La Fédération Algérienne vient d’officialiser son départ via un communiqué officiel sur son site officiel.
Pas une surprise, puisque depuis plusieurs semaines, Gourcuff est annoncé sur le départ. Ses relations avec le président Mohamed Raouraoua se seraient refroidies. Le Breton évitait même le patron de la FAF. Dans le même temps, son nom était associé à plusieurs clubs de Ligue 1 dont Rennes, Marseille, Nantes et plus récemment Bordeaux. D’après la presse locale, Le Buteur et Compétition en tête, Gourcuff, qui souhaiterait retrouve une équipe quotidiennement, devait tirer sa révérence après la double confrontation face à l’Éthiopie comptant pour les éliminatoires de la CAN 2017, l’un des objectifs du mandat du technicien tricolore avec la Coupe du Monde 2018.
Après une large victoire 7 à 1 à Blida, les Verts ont concédé le match nul 3-3 en Éthiopie mardi. Un point qui permet aux Fennecs de garder la tête du groupe J. En plus que le résultats, la conférence de presse d’après-match de Gourcuff était très attendue. Comme attendu, l’ancien du FCL a rencontré ce dimanche matin le président de la Fédération algérienne de football (FAF) Mohamed Raouraoua. Les deux hommes se sont officiellement mis d’accord pour résilier à l’amiable le contrait qui liait Gourcuff à la FAF par rapport à l’équipe nationale. Il a expliqué que la politique de la FAF et ses « mauvaises relations avec la presse algérienne » étaient, les principales causes de son souhait de démissionner.

 

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