La rumeur se répand et s’amplifie. Houka Houka a enfin réussi à venger la mort de son fils. Ses complices du JNIM ont exécuté la sentence le 10 décembre : Abou Oubeidata Ag Amalou a été assassiné lors de l’attaque de son véhicule. Malheureusement ces djihadistes sanguinaires utilisent des moyens disproportionnés pour accomplir leur basse besogne. Tirer au lance-roquette pour tuer un homme… Résultat dix personnes tuées, dont des femmes et des enfants !!!
Leur revendication n’y changera rien. Comment ne pas voir derrière ce communiqué l’influence de l’ancien cadi de Tombouctou lorsque ce bout de papier proclame avoir « venger les martyrs tués des mains de ce criminel » (qu’était pour eux Abou Oubeidata) ! Ces hommes ne se prétendent pas voleurs, ni bandits mais ils reviennent avec du butin! Le grand ménage aurait-il commencé? Houka Houka, fier de ses nouvelles fonctions, commence en fait à régler ses comptes avec ses anciens opposants et ses ennemis. Que ces derniers fassent partie de sa tribu des Kel Ansar lui importe peu. Décimer son peuple pour venger son fils, sa soif de vengeance n’a d’égale que sa cruauté.
Diviser, pour ne pas dire découper, pour mieux régner a toujours été le mot d’ordre de ce perfide Houka Houka. Sa fréquentabilité retrouvée ne doit pas faire oublier ses agissements passés. « Ses amis d’autrefois », dont Iyad Ag Ghaly et ses affidés, viennent de lui rendre un grand service, ou tout simplement d’exécuter ses ordres…
Ses tentatives de réhabilitation n’y changeront rien. La nature profonde de l’homme resurgit toujours.
La rédaction