Il y aura toujours des personnes prêtes à nous blesser, à nous faire chuter dans l’estime d’admirables gens, à raconter des ragots sur nous, à minimiser nos combats et nos réalisations, et même à nous juger sans disposer d’éléments d’appréciation.
Nous nous interdisons de regarder derrière nous, nous avançons, car nous avons un objectif, un but à atteindre contrairement à ces personnes-là. Nous ne nous attardons pas sur les détails au risque de rater ce qui est essentiel : le parti Adema-PASJ. Comme l’a dit Girardin, jamais la calomnie n’a résisté au mépris et ne s’est relevée sous lui. Les calomniateurs ne s’épanchent que pour nous leur répondions. Nous ne leur accorderons pas ce privilège, nous ne leur répondrons pas, pour qu’il ne reste pour eux que la honte d’avoir calomnié. Le débat politique doit s’élever et non être ramené dans les caniveaux. Dans un débat comme celui en cours dans notre parti, il importe que nous puissions clarifier, dans un échange civilisé, nos choix sans tomber dans la caricature, la simplification ou le dénigrement gratuit.
Nous voudrions souhaiter que ce débat de haute portée politique contribue à éclairer les militants Adema-PASJ dans leur choix. Nous n’avons bien sûr aucun antagonisme à l’égard de ceux qui sont dans d’autres schémas, sauf ce qui peut nous séparer : des conceptions, des convictions ou des propositions différentes pour notre parti et ses militants. Nous croyons que ce débat peut révéler certaines nuances dans nos positionnements ; nous pensons que nous devons pouvoir le démontrer sans passion, sans débordements regrettables. En tout cas nous, nous souhaitons le montrer sans ambages. Nous sommes dans un état d’esprit serein.
Nous constatons malheureusement que l’hystérie s’invite parfois dans notre débat politique, ce qui l’appauvrit dangereusement. Certains camarades veulent nous entraîner, faute d’argumentaires solides, à tomber dans leur piège : se choquer et rendre ridicule le parti aux yeux des observateurs. Ce qui nous paraît indigne et irresponsable. Nous ne laisserons pas le brouhaha extérieur étouffer notre voix intérieure. Les gens qui ont manqué de courage sont toujours implacables pour quiconque en a montré. Nous ne savons s’il en est ainsi partout, mais ce que nous savons parfaitement, c’est qu’au Mali le courage n’aboutit qu’à l’isolement. Dans ce cas, mieux vaudrait avoir la fièvre jaune, et la quarantaine serait moins longue. C’est à l’Adema-PASJ où l’on voit les poux manger les lions…
La Rédaction
Source: La Dépêche