Compte tenu de l’insécurité généralisée au Mali, le parti SADI à travers son président l’honorable Oumar Mariko dénonce l’irresponsabilité et l’indifférence des autorités maliennes sur l’affaire des otages maliens notamment le juge de Niono M. Soungalo Koné et l’adjudant-chef (gendarme) Adama Diarra en détention depuis 2017.
Trois sujets étaient à l’ordre du jour lors de cette conférence de presse tenue le lundi 18 février dernier au siège de la radio Kayira, à savoir “l’irresponsabilité et l’indifférence de l’État malien face aux otages maliens, l’intervention abusive des forces spéciales d’intervention à la gare de Guinée ici à Bamako précisément à Djikoroni-Para, les récentes tensions entre les habitants de Togourekoumbe et d’autres sujets d’actualités.
Après un tour d’horizon des différents sujets, l’honorable Mariko résume que le régime en place est coupable de la dérive que vit la société malienne en ces temps-ci : « Cette conférence de presse a été motivée par l’appel et le message que les otages du mouvement armé dont je crois savoir que c’est le MUJAO. C’est un message que les otages ont adressé à tout le peuple malien et nous nous sommes sentis concernés par cet appel. Les dits otages sont le juge de Niono Soungalo Kone et le gendarme l’adjudant-chef Adama Diarra. En tous cas c’est l’objectif principal de la conférence de presse de ce matin. Et nous profitons de l’occasion pour demander à l’État d’accepter les conditions de libération des otages sans compensation afin que ces fonctionnaires de l’État puissent être libéré et retrouvent leur famille », a déclaré l’honorable Mariko. Ensuite le président du parti Sadi a indexé du doigt “l’attitude irrespectueux” de l’État vis-à-vis du citoyen malien cela en faisant allusion aux récentes interventions des forces de l’ordre à la gare routière de la Guinée au Para-Djikoroni/Bamako. Cette intervention qui, selon l’élu de Kolondiéba n’avait pour but que d’humilier les paisibles citoyens qui n’ont rien fait : « Tout ce qu’on voit aujourd’hui est que le régime en place reste arrogant et irrespectueux vis-à-vis de son peuple. Le respect du citoyen est cardinal pour une politique au service du peuple. Le parti SADI n’est pas d’accord et ne sera jamais d’accord avec ce qui se passe aujourd’hui sous le régime du président IBK et de son Premier ministre Soumeylou Boubeye Maiga », ajoute- t-il.
Après avoir analysé tous les paramètres de la crise que le Mali vit aujourd’hui, l’honorable Oumar Mariko pense tout simplement que “l’État du Mali est au service d’une puissance étrangère et non celui du peuple”. Toutefois, le président du parti SADI demande aux différents responsables de la société à se rebeller contre cette attitude du gouvernement vis-à-vis du citoyen malien, attitude qu’il juge contraire à la mission assignée.
Amadou Kodio
La Lettre du Mali