L’honorable Aziza Mint Mohamed a rappelé que jadis terre de rencontre, d’échange, de brassage, et de savoir, Tombouctou fut pendant des siècles la mémoire vivante de l’histoire contemporaine de l’Afrique noire.
Toutes choses qui font qu’aujourd’hui en chacun du tomboucticien se trouve un peu de tous les autres. «L’histoire nous enseigne que le vivre ensemble et la cohésion sociale sont les biens les plus précieux de Tombouctou dont sont fiers ses enfants.
C’est assurément cet étirage issu de l’interpénétration des communautés les unes dans les autres que nous nous devons déléguer à la postérité.
Les communautés sonrhaï arabes, tamasheqs, peuls, bozos, bambaras vivent de symbole qui fortifient et assurent leur parcours notamment la solidarité, l’amour, le partage, la foi et le savoir à travers les tourbillons de l’histoire», a affirmé la marraine du festival l’honorable Aziza avant de souligner que le tissu social entre ces communautés a été malmené par des rebellions cycliques.
Par Almoudou M. Bangou Envoyé spécial à Tombouctou
La rédaction