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Hécatombe inédite à Boulkessi et Mondoro : La preuve évidente que le régime a toujours menti aux Maliens !

Le 30 septembre dernier a marqué un évènement des plus cruels dans la vie des Forces armées maliennes, avec provisoirement, une quarantaine de soldats assassinés lors d’attaques terroristes contre deux camps militaires à Boulkessi et Mondoro, au Centre du Mali. L’hécatombe survient après que de grandes assurances eurent été données au peuple malien, faisant croire à celui-ci qu’il y avait désormais une armée à la dimension de sa défense. Il a fallu cette énième barbarie jihadiste pour que l’opinion publique nationale se rende finalement compte de tous les mensonges que le régime IBK s’est jusque-là servi pour pérenniser sa fragile existence.

Tout a d’abord commencé par le boucan assourdissant autour de la Loi d’orientation et de programmation militaire dont l’essentiel des ressources budgétaires a été littéralement détourné par les autorités de l’Etat depuis son officialisation en 2014. Cette forfaiture inexcusable du Gouvernement malien, a été clairement confirmée par l’Union Européenne, principal donateur desdites ressources et qui, en guise de représailles, a suspendu toute aide financière à l’Armée malienne. La fameuse Loi d’orientation et de programmation militaire, est ainsi devenue lettres mortes à cause de la nature profondément corrompue du régime. A cela, s’y ajoute la récurrence d’une nomination insensée d’officiers supérieurs à des fonctions civiles en lieu de place d’être déployés sur les champs de guerre. Les soldats subalternes, souvent inexpérimentés, sont ainsi livrés aux pires massacres.
Les équipements militaires pompeusement exhibés aux maliens, parmi lesquels, des armes dites prétendument « de pointe » ; les soldats maliens bénéficiaires d’expertise étrangère présentée par le Gouvernement comme « remède miracle » aux diverses lacunes sécuritaires qui acculent souvent l’armée aux situations les plus dramatiques ; les déclarations monotones et farfelues du Gouvernement, selon lesquelles, le terrorisme serait une guerre à nous imposée et que le Mali n’aurait aucun moyen d’y combattre ; les visites trompe-œil et autres discours démagogiques à répétitions, des autorités publiques, singulièrement, IBK, chaque fois qu’il y a une attaque meurtrière, sont essentiellement les pires formes de mensonge jusque-là exploités par le régime pour s’assurer une survie aux dépens des Maliens qui n’attendent plus que la providence pour s’affranchir de ce carcan.
Les communiqués ‘’copier-coller’’ régulièrement lus par le Gouvernement à chaque incident sécuritaire avec pour seul souci de prétendre compatir à la douleur des Maliens ; des dons modiques faits aux populations meurtries avec, à l’appui, de grandes promesses sociales et sécuritaires qui ne sont ensuite jamais honorées ; le détournement récurrent de fonds alloués aux programmes sociaux destinés aux localités maliennes humanitairement affectées par l’insécurité ; la java spectaculaire des plus hautes autorités civiles et militaires à Bamako dans un contexte sécuritaire extrêmement tendu dans lequel se trouve le Mali, sont des caractéristiques essentielles de la gouvernance d’IBK, lesquelles ont aussi amené la majorité écrasante des maliens à y perdre définitivement toute forme d’espérance.
Les lourds bilans humains et matériels observés suite aux attaques de Koulogon, Ogossagou, Dioura, Sobaneda, Guiré et, récemment, Mondoro et Boulkessi, avec de multiples pertes intermédiaires infligées aux soldats et populations civiles dans diverses contrées du Mali, ne sont autres que le résultat direct d’un solide arsenal de mensonges minutieusement ficelés par le régime et ses valets.

La Rédaction

 LE POINT DU MALI

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