A l’instar de la HACA en Côte d’ivoire, le Mali a lui aussi son instance de régulation de la communication et de l’audio-visuelle. Il s’appelle la HAC et a fait appel à des sommités de la communication mais aussi d’autres secteurs, notamment la justice. Un magistrat pour la diriger, Fodié Touré pour le nommer.
L’éléphant est arrivé boiteux, en raison de nombreuses remarques et observations qu’il suscite. Son contenu, c’est-à-dire la qualité et le* rang des personnalités qu’il illustre. Mais la dure pilule a avalé est sans conteste le fauteuil du patron, un fauteuil qu’on croit bien avoir fait de le confier à la bonne personne, à travers Fodié Touré, un grand magistrat, contre qui nous n’avons absolument rien contre.
Seulement, en faisant appel à Gaoussou Drabo, nous pensons très sincèrement qu’en haut, on aurait été mieux inspiré, surtout si Gaoussou Drabo avait été le chef. Journaliste, ancien DG de l’AMAP et ancien ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies, personne mieux que lui, dans le groupe nommé, ne pouvait être à ce poste et suscité une quelconque indignation. Nous ne connaissons pas les critères de nomination pour y siéger, mais nous connaissons les hommes de la nouvelle structure, et à haute et intelligible voix, nous signons et persistons, que c’est à cet illustre doyen que l’on aurait dû confier ses premiers pas (HAC). Pour le reste, nous ne commentons pas le fait que, l’épouse du chef de cabinet du PAM et le protégé de son questeur soient membres. Ils font ce qu’ils veulent et c’est, semble t- il, leur bon droit. Mais, concernant la présidence, sans vouloir ou pouvoir reprocher quoique ce soit à l’intégrité et à l’honorabilité de Fodié, nous pensons au plus profond de nous-mêmes, qu’à ce niveau, face à Gaoussou Drabo, il n’était vraiment pas la personne la mieux indiquée. Mais encore une fois, les critères restent les critères et obéissent obligatoirement aux désirs des décideurs.
Sory de Motti
source : La Nouvelle Patrie