« Ensemble, recouvrons notre liberté et notre souveraineté ; la protection sociale des travailleurs », tel était le thème de la Conférence débat organisée par la Confédération syndicale des Travailleurs du Mali (CSTM), dans le cadre de la célébration du 1er mai, la fête du Travail, à la Pyramide du Souvenir. Il a été débattu par le Directeur de l’Économie solidaire, M. TRAORE et le Conseiller technique du ministère du Travail, de la Fonction publique et du dialogue social, M. BAGAYOGO.
Dans son discours d’ouverture des travaux, le secrétaire général, Hamadoun Amion GUINDO, a rendu un vibrant hommage aux héros victimes des massacres de Chicago, et à ceux-là qui ont donné leurs vies pour obtenir de meilleures conditions de travail, c’est-à-dire une journée de huit-heures de travail.
Le secrétaire général de la CSTM, Hamadoun Amion GUINDO, a rappelé que notre pays était confronté à des crises sécuritaire, sanitaire, économique, politique et sociale. Il a soutenu que la justice sociale et la promotion du bien-être demeuraient intimement liées à la résolution de ces différentes crises.
Le leader syndical a indiqué que ces moments devraient amener ses camarades à mieux réfléchir à travers une meilleure concertation, et à mieux se réorganiser au regard des ambitions qu’ils affichent pour le pays.
« Nous approprier de l’expression seul le travail libère un peuple. Nous y sommes condamnés si nous voulons retrouver notre souveraineté. Nous avons décidé de faire un service minimum cette année par rapport à l’évènement », a déclaré le secrétaire général.
Ainsi, il a fait savoir qu’une fête du 1er Mai donne toujours l’occasion aux Travailleurs, singulièrement à la CSTM, de rappeler les points saillants des acquis et réalisations de l’année écoulée.
Le Secrétaire général, Hamadoun Amion GUINDO, a dénoncé que les autorités nationales n’avaient pas respecté leurs engagements relatifs à la mise en œuvre des accords signés avec la CSTM.
La CSTM dénonce le refus de la part du Gouvernement dans la mise en œuvre de ces engagements.
« Pourtant, ces accords doivent être appliqués », a-t-il insisté.
La CSTM a interpelé le Gouvernement d’honorer librement ses engagements pour sa propre crédibilité. Ensuite, Hamadoun Amion GUINDO a déploré le non-respect des propres engagements du Gouvernement qui a mis en péril l’adoption du pacte de stabilité sociale recommandé par la conférence sociale.
Le secrétaire général de la CSTM a profité de l’occasion pour réaffirmer le soutien de sa Centrale syndicale aux autorités de la Transition en les accompagnant dans la politique de refondation engagée pour le pays. Ainsi, il a rappelé que cette refondation devrait intégrer le respect des libertés et des droits.
Par SABA BALLO
Source : Info Matin