La pyramide du souvenir à servi de cadre, le mardi 9 janvier, à une déclaration de l’association des femmes « Amazones du Mali » sur les violences faites aux femmes. Cette grande rencontre avait comme objectif des révélations sur les circonstances de la mort de la standardiste de la présidence. C’était en présence de plusieurs membres de la famille de la défunte, des acteurs de la mode et des associations féminines.
Selon la présidente de l’association des « Amazones du Mali », Kadiatou Fofana, d’après un constat la violence faite aux femmes ces dernières années au Mali se soldent généralement par des meurtres avec beaucoup de victimes qui restent pour la plupart dans l’anonymat. Ces violences parfois macabres touchent des femmes de tout âge et de toute catégorie sociale.
La violence faite aux femmes, est un fléau au Mali.
Ainsi, dans la nuit du 28 au 29 décembre 2017, Fanta Sékou Fofana, une jeune femme de 27 ans, enceinte de 2 mois fut assassinée dans son bureau. Ce meurtre fut perpétré à la présidence du Mali.
La présidente de l’association, Kadiatou Fofana affirmera qu’il y a eu deux évènements tragiques, à savoir les cas de Kamissa Sissoko, abattue à l’arme automatique par son époux le 23 janvier 2016 et Mariam Diallo poignardée à plusieurs coups de couteau par son mari, le 05 février 2015. Il est évident que beaucoup d’autres victimes souffrent encore des actes ignobles de leurs conjoints et d’autres meurent dans le silence, a-t-elle déploré. Plusieurs femmes subissent quotidiennement la violence dans leur foyer. Leurs souffrances ne sont pas médiatisées, a-t-elle poursuivi.
Devant cette propension funeste de violences qui s’exercent sur les femmes, le collectif des Amazones attire l’attention des autorités pour dire non à la violence conjugale. Elles estiment qu’il est temps de prendre des mesures pour que ce phénomène ne soit plus qu’un mauvais souvenir au Mali. Pour elles, il faudrait exiger la défense de l’intégrité physique et morale des femmes et leur protection réelle. Elles invitent l’Etat Malien à en mettre un terme conformément aux recommandations des textes Internationaux sur l’élimination des violences faites aux Femmes dans le respect strict de nos valeurs.
Les Amazones condamnent avec la dernière énergie les violences faites aux femmes et exigent des sanctions exemplaires et fortement dissuasives tout en invitant les pouvoirs publics à agir pendant qu’il est encore temps et à punir sévèrement les coupables.
Pourquoi le silence à la présidence du Mali ?
Selon plusieurs versions, cette jeune dame d’un conseiller du chef de l’Etat, a été assassinée dans son bureau à la présidence par son époux. D’autres contredisent cette version. Un meurtre qui ne restera pas impuni, mais personne n’est aujourd’hui capable d’expliquer les faits réels qui se sont passés ce jour dramatique entre Fanta Sékou Fofana et son époux avant la fin des enquêtes par les spécialistes. Il est vrai que cette jeune dame est morte aujourd’hui, mais la présidence du Mali doit faire preuve de bienveillance pour assurer la sécurité de ses agents. En tout cas, les enquêtes sont en cours pour éclairer la lanterne des maliens sur cette affaire qui relève de la sécurité et de la responsabilité de Koulouba.
Source: Le Dénonciateur