Le MPM a tenu ses assises, avec aux commandes Jo Walaky. Une confiance entachée de suspicions.
L’aventure continue pour Hadi Niangadou. L’ex député de la commune 2 a bénéficié de la confiance des délégués de son parti, né d’une branche de la CODEM. L’es-député avait été mis en minorité par Housseyni Amion Guindo qui n’appréciait pas trop son soutien affiché au Président IBK pour la présidentielle de 2018.
Mais, la naissance du Mouvement pour le Mali (MPM) permettra à Hadi d’avoir une autre Envergure. En moins de 2 ans, Jo Walaky aura réussi à rafler gros des centaines de conseillers, ce qui lui a permis une implantation nationale confortable et un groupe parlementaire positivement inattendu.
Cette dynamique sera interrompue par le coup d’Etat alors qu’il avait les galons de 1er vice-président. Ce nouveau contexte ne lui a pas été favorable du fait de certaines casseroles. Tout d’abord, son lien avec l’honorable Katio est interprété négativement, et sa culture du trafic d’influence des bassins blancs. On n’oubliera pas les litiges fonciers où le nom de Jo Walaky est régulièrement cité sous le nom Banga immobilier. Maintes fois, il est parti à la rescousse de son jeune frère petit Barou, fin spéculateur foncier.
A l’heure où les soutiens et barons du régime d’IBK sont convoqués au pôle économique financier, l’inquiétude est grandissante. Car, Il fut un temps où un décaissement de 3 milliards pour la rénovation de Bagadadji ait fait grincer les dents sous les députés Moussa Timbiné, alors président de l’institution, et Waly Diawara.
Si l’ancien président du parlement est mis à la disposition de la justice, le vice-président Jo Walaky ne serait nullement étranger à cela. Il nous est revenu d’ailleurs que M. Niangadou a été aperçu au pôle économique et financière, mais se serait tiré d’affaire. La transition ne sera pas de tout repos pour cet homme d’affaire, surtout que sa formation se fera de préserver les acquis du parti sous IBK. Idrissa Keita Le Soft |