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Groupe de sécurité G4S : LE COMITÉ SYNDICAL RÉCLAME DE MEILLEURES RÉMUNÉRATIONS

«Non à l’exploitation» ; «nous réclamons nos salaires». Tels étaient les slogans affichés par le comité syndical du Groupe 4 securicore (G4S), lors de sa conférence de presse organisée hier, au siège de la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM). La conférence avait pour objectif de dénoncer la mauvaise gestion des sociétés de gardiennage et celle de G4S en particulier ainsi que les situations difficiles que vivent les travailleurs de l’entreprise G4S sur toute l’étendue du territoire.

C’était en présence du secrétaire général du comité syndical G4S, Mamadou Sidibé. Qui avait à ses côtés son adjoint, Cheickna Konaté, et les autres membres dudit comité. Rappelons que G4S est une société de gardiennage multinationale basée à Londres. Elle a sa représentation dans plusieurs pays du continent et emploie plus de 1500 agents de sécurité au Mali. Cette rencontre avec la presse était l’occasion pour le secrétaire général pour faire le point de la situation. Selon lui, depuis la création de ladite société en 2012, les travailleurs ont vécu toutes sortes de maltraitances par leur employeur. Le comité syndical a déposé des doléances dont la satisfaction aurait dû commencer depuis le début de l’année 2017.
Parlant des violations des textes, qui étaient consignées dans le préavis de grève du 26 décembre 2017, le secrétaire général a dénoncé le non-respect de l’accord entre la direction G4S-Mali et le syndicat à la date de décembre 2016, le non-respect des engagements pris lors de la rencontre du 27 octobre 2017. Dans son préavis, le comité syndical exigeait le payement de la prime de risque de 40 000 Fcfa à tous les travailleurs de la société, la signature immédiate des domiciliations bancaires ou le payement du salaire des travailleurs à la direction, la régulation du payement des primes senior garde à tous ceux qui en ont droit. En cas de non satisfaction de ces doléances, le syndicat menaçait d’observer une grève de 72 heures à compter du dimanche 31 décembre 2017 à 00 heure. Mamadou Sidibé a rappelé qu’en 2014, les dirigeants étrangers de la société mère avaient promis d’accorder la prime de 40 000 Fcfa. Selon lui, le problème se situe au niveau des dirigeants de G4S-Mali. Il a ajouté que les heures de travail et les salaires des agents G4S de la sous-région, tels la Guinée et autres, sont mieux évaluées que ceux du Mali. «Nous faisons 12 heures de travail tandis que les autres font 8 heures, et ils sont mieux payés que nous», a expliqué le secrétaire général. «Nous vivons en permanence une exploitation totale», a dénoncé Cheickna Konaté qui a ajouté que durant les 7 jours de la semaine, les agents n’ont qu’un seul jour de repos.
Le comité syndical a donc appelé le gouvernement à trouver des solutions aux problèmes. «Nous sommes dans la plupart des services et administrations publics du pays, y compris les ambassades. «Nous membres du comité syndical de G4S/CSTM sollicitons l’appui du gouvernement», a conclu Mamadou Sidibé.

Mohamed Z.
DIAWARA

 

Source: Essor

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