Dans un communiqué rendu public, mardi le 13 août dernier, le comité syndical de la DFM-cabinet du ministère de l’Économie et des Finances a informé ses militants qu’il ne participera pas à la grève de 72 heures de la coordination des comités syndicaux de la DAF, des DRH, des CPS, des DFM de la Primature et des Départements ministériels déclenchée depuis hier mercredi 14 août jusqu’au vendredi 16 août.
Dans notre livraison n°4777 du vendredi 2 août 2019, nous annoncions à la Une : « La coordination des comités syndicaux de la DAF, des DRH, des CPS, des DFM de la Primature et des Départements ministériels : Un préavis de grève de 72 heures sur la table du ministre du Dialogue social, du Travail et de la Fonction publique« .
L’activité était au ralenti, hier mercredi 14 août, première journée de la grève de 72 heures déclenchée par la Coordination des comités syndicaux de la DAF, des DRH, des CPS, des DFM de la Primature et des Départements ministériels. Toutefois, à notre passage au ministère de l’Économie et des Finances, les travailleurs étaient en place comme d’habitude.
Approché par nos soins, le Secrétaire général du comité syndical de la DFM-cabinet du ministère de l’Économie et des Finances, Youssouf Touré, contrairement à d’autres sources, nous a révélé que le Comité syndical DFM-cabinet du MEF ne participe pas à la grève de la Coordination des DFM-DRH-CPS qui est en cours jusqu’au vendredi 16 août prochain.
Par ailleurs, dans un communiqué ledit comité syndical informe ses militants et militantes que » vu le cadre de dialogue instauré au sein du département, la considération portée par leur direction aux doléances posées et la diligence observée dans la mise en œuvre de ces doléances, il ne participera pas à la grève de la coordination des DFM-DRH-CPS prévue du 14 au 16 août 2019« .
Et d’ajouter que » cette décision n’a pas été prise dans une optique de dissociation « . Elle s’inscrit, selon le comité, dans la dynamique enclenchée qui doit être maintenue afin d’améliorer les conditions de travail et de vie des travailleurs. Avant de soutenir que les jours prévus pour la grève seront bel et bien œuvrés par leurs militants et militantes.
Rappelons que le motif de cette grève déclenchée est la non prise en compte de certaines doléances par le Gouvernement et le défaut de suite à leurs requêtes relatives à la relecture des décrets n°2018-0451/P-RM du 5 juillet 2018 et n°2018-0653/P-RM du 8 août 2018.
Daouda SANGARE
Source: l’Indépendant