Pour les automobilistes, se frayer un espace de stationnent aux alentours des marchés est un véritable parcours de combattant. Des espaces « improvisés » de stationnement naissent à chaque occasion. Ces parkings occasionnels, qui sont illégalement et provisoirement installés, posent un véritable problème de sécurité publique.
A ce jour, il est impossible de se frayer un chemin pour avoir accès au grand marché de Bamako. Quel que soit le moyen de transport, tous les axes empruntés obligent à confronter l’incivisme des usagers de la route, selon le mode de transport. Du piéton à l’automobiliste, l’exception ne fait pas la règle.
La situation oblige, à telle enseigne, que certains chauffeurs de transports en commun n’hésitent pas à se « débarrasser » de leurs clients au beau milieu de la route ou de grandes surfaces. Occasionnant des altercations souvent graves, avec son corolaire d’offenses et d’affronts entre les passagers et le chauffeur.
Ainsi, tous les espaces et toutes les artères sont les bienvenus pour se garer ou « décharger » ses clients : Devantures de magazin, trottoirs entre autres. Alors que, pour des raisons de sécurité et d’accessibilité, la régulation routière « interdit de stationner les motos et voitures dans le périmètre du grand marché ». Cependant, les autorités jouent à l’aveugle pendant que d’autres font la sourde oreille.
Ainsi, ces jeunes à la recherche de gain font pousser les parkings des véhicules, des motos afin de limiter le vol de ces engins qui devient fréquent pendant ces périodes, contre le paiement d’une somme allant de 100, 200 à 500 F, le temps de faire des courses. Alors cela constitue un facteur d’insécurité et de trouble de la circulation dans ces zones hautement fréquentées en ce moment.
De fait, les autorités doivent prendre des dispositions afin de limiter voire surseoir à ses stationnements illégaux.
ADAM DIALLO
Source: Bamakonews