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Gouvernance de rupture : La poudre de perlimpinpin de Dr Choguel

Une gouvernance de vertueuse. C’est la phrase fétiche avec la- quelle le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga tente d’endormir les Maliens. A ce jour, il n’a posé aucun acte dans ce sens.

 

De qui se moque-t-il ?

Plus rien ne sera comme avant », avait promis Choguel Kokalla MAIGA. A la veille de sa nomination, le président de la Transition a décidé de réduire le train de vie de l’Etat. Pour ce faire, Assimi Goita s’était présenté devant la peuple, le jour de son investiture, dans un pick-up blanc, en lieu et place des reluisantes limousines ou V8 qui remplissent le parc auto de la Présidence.

Ensuite, le même jour, le chef de l’Etat avait annoncé vouloir vouloir investir es fonds de souveraineté pour des causes sociales. Il s’agissait pour. Le. Colonel-Président de donner le ton de la réduction du Train de vie de l’Etat. Il n’en fallait pas plus pour que Choguel Maïga en fasse son cheval de bataille. Il a ainsi, à plu-sieurs occasions, réitéré sa volonté d’emboiter le pas au chef de l’Etat pour la construction du « Mali-Kura ».

Mais depuis, rien ne fit. Le PM de son côté n’a pas soulevé le petit doigt. Les Maliens s’attendaient à ce qu’il réduise aussi ses indemnités de Premier ministre. Une façon de rompre avec l’ancien système. Mais, c’est mal connaître cet homme qui tirait presque le diable par la queue avant sa nomination. Mieux, dans le Programme d’actions gouvernemental qu’il a présenté devant le Conseil National de Transition, le Premier ministre Maïga a encore une fois réaffirmé sa volonté de moraliser les dépenses publiques et de réduire le train de vie de l’Etat.

Il ne lui a fallu que quelques jours après cette déclaration harangueuse pour qu’il fasse un déplacement dans la région de Sikasso, le week-end dernier. S’il n’y a rien de grave qu’un Premier ministre se rende dans les chefs-lieux de régions, la rupture annoncée par Choguel devrait suivre. Mais au lieu de cela, il a fait comme ses prédécesseurs. C’est une délégation pléthorique, composée de presque de tous les conseillers techniques, spéciaux et les chargés de mission de la Primature, qui l’accompagne, en plus des invités.

Comme il fallait s’y attendre, une demi-douzaine de ministres et leurs suites. Sont de la villégiature.

Combien a coûté les frais de carburant des entraines de grosse cylindrées ?

La prise en charge de tout ce beau monde a coûté. Combien au Trésor public ?

Pour quel résultat ?

Si ce n’est inaugurer un magasin de stockage de pommes de terre. S’asseoire dans des vestibules pour narguer les pauvres populations qu’il a même du mal à regarder dans le blanc des yeux, parce que les Sénoufo et les Minianka de cette zone sont des hommes d’honneur et n’ont pas l’habitude de manger leur chapeau.
Alors, à quand la fameuse gouvernance de rupture, se demandent des Maliens.

Parce que jusque-là, rien n’a été posé comme acte annonciateur de la prétendue gouvernance vertueuse. Mais comme Choguel est connu pour être un homme à manger son chapeau, le peule ne devrait pas s’attendre à la concrétisation de cette promesse.

Dieu Veille !

Harber MAIGA

SourceAzalaï-Express

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