Le constat est gravissime. Avec l’instauration d’une gestion chaotiquement chaotique, le Mali va droit au mur. Insensible face à la souffrance des Maliens, le régime IBK fait perdre malheureusement au Mali une centaine de milliards de FCFA chaque année. Cette perte, on peut le dire, est due à la mauvaise gestion de l’argent public, la malversation, la fraude, la corruption.
Pour pallier cette situation drastique, plusieurs structures ont été créées mais qui restent insuffisantes et inefficaces. Aujourd’hui, l’une de ces structures, qui veuille à la bonne gestion des affaires publiques, est le bureau du vérificateur général. Créé en 2003 par le régime d’ATT, ce bureau produit de lieu des structures étatiques et services bénéficiaires de l’argent de l’État.
Ces vérifications ont donné des déperditions financières qui se chiffrent à 70,13 milliards de francs CFA, dont 32,78 milliards de francs CFA en fraude et 37,35 milliards de francs CFA en mauvaise gestion….
C’est précisément à cause de cette mauvaise gouvernance du Mandé Mansa, qu’il se trouve de plus en plus isolé et empêtré dans ses propres contradictions. IBK vit des moments terriblement difficiles. Lâché un à un par par ses soutiens ou ses alliés et même par certains cadres de son parti politique, il ne sait plus à quel saint se vouer. En 2018, le tout sauf IBK se dessine progressivement.
Le tâtonnement, sport favori du Kankeletigui !
Le pouvoir d’IBK s’affaibli, s’étiole conséquence de son tâtonnement, cherchant à récupérer ou à diviser une jeunesse déchaînée contre la gestion familiale du pouvoir par IBK tout au long de son mandat avec son corolaire de pratiques honteuses de détournements de ressources publiques sans coup fléchir et en toute impunité.
Cap sur les présidentielles 2018, le projet de révision constitutionnelle sous ce mandat est clos, et un énième échec de IBK qui n’a qu’à s’en prendre à lui-même en ayant passé 4 ans de son mandat à jouir des délices du pouvoir, oubliant que le temps et l’inaction étaient plutôt ses ennemis, que celui qu’il appela de “Petit ….” ainsi que toute l’opposition qu’il n’a pas hésité de qualifier “d’ennemis du Mali”.
La seule et unique voie de rachat ou de recours qui subsiste pour lui en tant que tenant du pouvoir, serait de se retirer de la vie politique en n’étant pas candidat à sa propre succession, et organiser la première élection présidentielle transparente dans ce pays, et ce en usant les moyens et la technologie disponibles.
Il pourrait à ce prix bénéficier de la grâce populaire.
La Rédaction
Le Démocrate- Mali