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Gestion de l’administration fiscale: Défis et enjeux liés à l’utilisation des TIC

Le ministère de l’Économie et des Finances, à travers la Cellule d’appui à la réforme des finances publiques (CARFIP), a organisé, jeudi dernier dans la salle de conférence de l’Inspection des finances, un débat sur le Plan de réforme de la gestion des finances publiques au Mali (PREM). Dénommé «au cœur du PREM», cette rencontre d’échanges a été présidée par le secrétaire général de l’hôtel des finances, Bangaly N’Ko Traoré.


On y notait la présence du coordinateur du Carfip, Abdoulaye Traoré et du directeur général des Impôts, Mathias Konaté. Ce débat a pour objet l’amélioration des connaissances du grand public sur les outils et les enjeux liés à l’utilisation des nouvelles technologies dans les procédures de gestion de l’administration fiscale.
Dans son mot introductif, le secrétaire général du ministère de l’Économie et des Finances a expliqué que le PREM qui constitue la troisième génération du Programme de réformes en matière de gestion des finances publiques, s’inscrit dans la continuité des deux programmes précédents. C’est ainsi que dans le cadre de son élaboration, a rappelé Bangaly N’Ko Traoré, un accent particulier a été mis sur le rôle de la communication. Pour ce faire, ce débat public média vise une meilleure connaissance du PREM à travers une visibilité média de sa mise en œuvre, a détaillé le numéro 2 de l’hôtel des finances.
Abordant le thème de cette rencontre d’échanges, Bangaly N’Ko Traoré soulignera que la dématérialisation des pièces justificatives et la digitalisation des procédures au sein des administrations financières constituent aujourd’hui une nécessité pour la modernisation et l’efficience desdites administrations. En ce sens qu’elles permettront la simplification des démarches des usagers par l’allégement des formalités ainsi que la réduction des fréquences des contacts physiques entre usagers et agents publics, a-t-il illustré.

C’est pour cela, a-t-il ajouté, le gouvernement du Mali a commandité la réalisation d’une étude sur la dématérialisation totale des procédures et des pièces justificatives dans les administrations financières, afin d’améliorer leur capacité d’archivage numérique.
«L’objectif global étant d’élaborer une stratégie globale d’opérationnalisation de la dématérialisation au sein des administrations financières», a indiqué Bangaly N’Ko Traoré. De son côté le coordinateur du Carfip a rappelé que le PREM 2017-2021 a comme socle la mobilisation optimale des ressources budgétaires.
«Dans un contexte où le développement très rapide et la distribution massive des technologies de l’information et de la communication contribuent à transformer radicalement les comportements de l’ensemble des agents économiques, les administrations fiscales, soucieuses de préserver et d’améliorer leur efficacité, doivent impérativement adapter leurs méthodes de travail et leur mode de pensée», a soutenu Abdoulaye Traoré. D’où l’intégration de nouveaux outils. «En effet, la télé- déclaration est déjà opérationnelle pour certains contribuables au niveau de la direction des grandes entreprises (DGE) de la direction générale des impôts (DGI). Des mesures sont en train d’être prises pour rendre obligatoire l’application de cette nouvelle procédure à toutes les grandes entreprises, avant la fin de l’année 2019», a déclaré Abdoulaye Traoré.
Quant à la mise en place du télé-paiement, un Comité a été mis en place suivant la décision n°2019-0088/MEF-SG du 10 juillet 2019 et la finalisation effective du cahier de charge y afférent, a révélé le coordinateur du Carfip. Ce qui permettra, dans les prochains mois, d’opérationnaliser la plateforme technique en vue de la mise en production du télé-paiement, a-t-il dit.
L’opérationnalisation des services digitaux permettra aussi à l’administration fiscale de se concentrer sur des services à forte valeur ajoutée. Elle doit rendre possible l’augmentation des recettes fiscales, tout en réduisant les contraintes actuelles imposées aux contribuables, a ajouté Abdoulaye Traoré. Améliorant ainsi, selon lui, le climat des affaires au Mali à travers, notamment un gain d’au moins 3 à 6 points dans le classement de paiement des impôts du «Doing-Business».

Djénéba BALLO

Source: L’Essor-Mali

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