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Gestion de la grève des enseignants Le ministère de l’Education nationale sort du silence

Face à la paralysie des établissements scolaires publics en raison des grèvesséquentielles des syndicats signataires de l’accord du 15 octobre 2016, le ministère de l’Education nationale a animé, hier jeudi, une conférence de presseà son siège pour faire le point.Il sort ainsi de son silence pour donner des explications sur cette situation qui ne fait que prendre de l’ampleur.


ette conférence de presse a été animée par le Secrétaire général du ministère de l’Education nationale, Kinane Ag Gadeda et le Directeur général des ressources humaines du secteur de l’éducation, Mamadou Konta.

A l’entame de leurs propos, les conférenciers ont indiqué que le ministère du Travail et de la fonction publique, chargé des relations avec les institutions de la République, a reçu les différents syndicats autour des quatre préavis de grève signés respectivement les 30 novembre 2018, 21 décembre 2018, 3 janvier 2019 et28 janvier 2019. Lesquels comportent, selon eux, » les mêmes points de revendications, au nombre de dix « . Sur ces 10 points, précisent-ils, » il y’a eu 6 points d’accords, un point d’accord partiel et 3 points de désaccords. «

Le premier point de désaccord est relatif à l’octroi d’une prime de logement. » Pourle satisfaire, la partie gouvernementale s’est engagée à examiner la possibilité de faciliter l’acquisition de parcelle à usage d’habitation au profit du personnel enseignant. Cette propositionfaite par la commission de conciliation constitue une avancée significative de la partdu gouvernement », a souligné Mamadou Konta.

Cependant, ajoutet il, les syndicats n’ont pas accepté cette offre et maintiennent leur revendication qui est l’octroi d’une prime de logement à 100 000 FCFA pour la catégorie A, 75 000 FCFA pour la catégorie B et 50 000 FCFA pour la catégorie C.

Le second point de désaccord concernela relecture du décret portant allocation d’indemnités au personnel chargé des examens et concours professionnels en ses articles 1.2 et 3. A ce niveau les syndicalistes ontdemandé de revoir à la hausse les indemnités liées aux examens. » La partie gouvernementale a rappelé que les frais de correction de copie à l’Enseignement supérieur sont de 500Fcfa et les frais de surveillance 5 000 FCFA » a souligné Konta.

Enfin, le dernier point de désaccord relatif à lal’accès des enseignants fonctionnaires des collectivités territoriales aux services centraux de l’Etat. » Les syndicats exigent leur admissibilité immédiate dans les services centraux de l’Etat.Le gouvernement a proposé la mise en place d’une commission composée des représentants de tous les acteurs de la décentralisation en vue d’examiner ladite question dans toute sa globalité. Cela, compte tenu du fait que les enseignants ne sont pas les seuls corps concernés par la décentralisation « a indiqué le conférencier.

Par ailleurs, ils ont indiqué que des missions de bons offices n’ont pas réussi à les dissuader de surseoir à leur grève pour permettre aux enfants de regagner les classes. Toutefois, le gouvernement se dit ouvert au dialogue.

Abdoul DEMBELE

Source: L’Indépendant

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