L’information est tombée dans la nuit du vendredi au samedi dernier : un officier du service de santé des armées maliennes, en service à Gao, a été sauvagement assassiné chez lui, à domicile, par des hommes armés qui ont réussi à se fondre dans la nature. Malgré les recherches lancées par le ou les forces armées et de sécurité, les auteurs de ce crime crapuleux courent toujours.
Il faut dire que la ville de Gao (au Nord du pays) connaît ces derniers jours un brusque réveil des attaques d’hommes armés. En effet, il y a moins d’une semaine, un autre officier, le colonel Salif Traoré a trouvé la mort après que son véhicule a sauté sur un engin explosif, entre Hombori et Gossi. Ce genre d’incident est devenu, malheureusement le lot quotidien depuis 2013, date à laquelle vaincus et chassés des grandes villes, les groupes terroristes se sont engagés dans une guerre asymétrique. Une situation qui interpelle les différentes parties prenantes à l’accord de paix, à dépasser certaines difficultés et à s’engager résolument dans la mise en œuvre rapide et sincère de l’accord pour la paix et la réconciliation.