Neuf députés frondeurs du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) ont démissionné, ce vendredi 1er avril 2016, dans un contexte de dissensions au sein de la majorité à l’approche de la Présidentielle. Cette annonce intervient au lendemain de la démission de Guy Nzouba-Ndama, président de l’Assemblée nationale du Gabon, ce 31 mars 2016.
Lors d’une déclaration collective à Libreville, les députés ont affirmé : « Nous informons l’opinion nationale et internationale de notre démission collective de l’Assemblée nationale ». Cette décision fait suite à l’exclusion arbitraire du parti de trois députés « en violation des procédures disciplinaires prévues par le règlement de l’Assemblée nationale (…). Nous, députés du Rassemblement PDG Héritage et Modernité, affirmons notre solidarité profonde à l’égard de nos collègues », ont indiqué les démissionnaires. Cette exclusion a eu lieu mardi 29 mars 2016.
Selon Edgard Owono Ndong, un des démissionnaires, « ils ont été relevés de leurs mandats sans notification individuelle et alors que le président de l’Assemblée était en mission à l’extérieur. Les institutions ne sont plus respectées, il suffit d’exprimer son opinion pour subir des représailles et des intimidations ».
Source: Afrik