Le Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga, a reçu ce lundi 13 mai 2024 une délégation de la diaspora malienne en France en présence du ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les institutions, Ibrahim Ikassa Maïga.
La délégation était notamment composée de Mme Coulibaly Ramata Maïga dite Tantie Rama, panafricaniste et activiste de renommée, d’Eloi Diarra, professeur à l’Université de Rouen et non moins membre du comité de rédaction de la Constitution malienne, et de l’avocat Mamadou Sidibé venus apporter leur soutien indéfectible aux Autorités de la Transition.
Le Premier ministre a estimé que l’arrivée au pouvoir des jeunes militaires a été une véritable chance : «Notre chance, c’est que le Président Assimi Goïta et ses compagnons de lutte ont vécu sur le terrain, dans leur chair et leur âme, le double jeu des Occidentaux et la complicité de certains contingents de leurs Forces armées avec les terroristes». A cette collusion s’ajoute celle de dirigeants et autres hommes politiques maliens. Selon lui, l’objectif «était de diviser le Mali pour s’emparer des ressources minières du Nord».
Dr Choguel Kokalla Maïga a rappelé la lutte stoïque de Ramata Maïga et de ses amis en termes de dénonciation de l’agression injuste contre le Mali et de sensibilisation de cette situation délétère auprès d’institutions internationales en Europe. Il a ainsi appelé tous les patriotes à redoubler de vigilance face à la guerre militaire, informationnelle, religieuse et économique : «Les ennemis du Mali n’ont pas encore baissé les bras : les réseaux dormants au sein de certains partis politiques et organisations de la société civile ont été récemment activés dans le cadre de réorientation de la politique africaine de la France».
Il a mis fin à l’audience par une note d’espoir : « … Un Etat, c’est la force et le devoir : il faut avoir peur et avoir honte. On s’en sortira In cha’a Allah». Avant de dédicacer aux visiteurs du jour ses quatre derniers livres.
CCRP