Après la Mauritanie et le Niger, le président de transition du Mali Bah N’Daw est au Burkina Faso le 13 février 2021 pour une visite express. Il doit évoquer avec Le président du Faso des “questions d’intérêts communs comme la sécurité et la coopération” selon la présidence du Faso.
A l’invitation Président de la République du Tchad, le Maréchal Idriss Deby ITNO ; le Président de la Transition, Bah N’DAW, a effectué une visite de travail à Ndjamena ce samedi 13 février 2021. Dans la capitale tchadienne, il prendra part à la 7ème Conférence ordinaire des Chefs d’Etat du G5 Sahel, du 14 au 16 février prochain.
Le sommet de deux jours associant le G5 Sahel, la France et d’autres partenaires internationaux a lieu un an après celui de Pau (Sud-Ouest de la France) qui, devant la menace d’une rupture sous les coups de boutoir jihadistes, avait débouché sur un renforcement militaire dans la zone dites des “trois frontières (Mali, Niger et Burkina) et l’envoi de 600 soldats français supplémentaires, les faisant passer de 4.500 à 5.100.
Un an après Pau, et le temps du sursaut militaire, doit venir à N’Djamena celui du sursaut diplomatique, politique et du développement, dit le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian.
Au Mali, épicentre de la crise, les militaires qui gardent la mainmise sur les autorités de transition installées après le putsch d’août 2020, reprennent à leur compte la nécessité d’un dialogue avec les chefs jihadistes maliens Iyad Ag Ghaly et Amadou Koufa.
Une hypothèse officiellement exclue par Paris. Au contraire, le sommet de N’Djamena pourrait acter l’effort ciblé sur la haute hiérarchie du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, alliance jihadiste affiliée à Al-Qaïda, hiérarchie dont les deux hommes sont les principales têtes, explique l’Elysée.
Source : INFO-MATIN