Suite à l’échec des négociations, les syndicats des enseignants envisagent un certain nombre d’actes pour amener le gouvernement à accorder les 3 points de discordent suivant le procès verbal de conciliation du 19 février dernier ; à savoir l’octroi d’une prime de logement, la relecture immédiate du décret N°529/P-RM du 21 juin 2013, portant allocation d’indemnités au personnel chargé des examens et concours professionnels en ses articles 1, 2 et 3 et l’accès des enseignants fonctionnaires des collectivités territoriales aux services centraux de l’Etat. Pour commencer, les enseignants envisagent une marche ce matin. Elle partira de la place CAN dans l’ACI vers Lafiabougou en passant par le monument de l’obélisque (Bougie-ba) pour prendre fin au monument N’Krumah par un meeting. Ce parcours pour les syndicats a été choisi pour éviter d’heurter l’Etat d’urgence décrété par le gouvernement qui interdit les manifestations sur certaines zones de la capitale. Cette marche de protestation sera suivie d’une grève de 15 jours qui débute le 11 mars prochain.
La principale cause du blocage serait d’ordre financier.
Y.C.
L’Indicateur du Renouveau