Suivant la marche du FPCCV, il y a quelques semaines, aucune solution n’aurait été envisagée contre la cherté de vie pour soulager la population. Par contre, la situation aurait même progressivement pris une nouvelle dimension. Toutes les denrées de première nécessité voient leurs prix grimper dans les marchés, les boutiques, les magasins et les points de vente. Le panier de la ménagère se vide de plus en plus.
Malgré tout, le climat actuel de notre pays, singulièrement du côté du front social, continue à lancer des épines sous les pieds des Maliens. L’apaisement social promis par Choguel est encore loin, de toute évidence. On se demande même si le ministre du Commerce est réellement au courant de ce qui se passe actuellement dans le grand marché de Bamako qui attire une majeure partie quand il s’agit de la satisfaction des besoins primaires.
D’une manière générale, la transition, dirigée par le colonel Assimi GOïTA, ne maîtrise pas la situation puisque la population demeure plus que jamais dans la précarité. Les prix des denrées de première nécessité, à savoir, le sucre, le mil, la viande, le lait, le riz, le gaz, l’huile posent toujours problème.
Lassana Sow
Source: LE COMBAT