Marche pour le climat, des milliers de jeunes Français s’étaient mobilisés le vendredi 15 mars pour la défense de leur planète, désormais devenue une cause commune. Il s’agit des jeunes qui ont décidé de prendre la rue en déclenchant une grève scolaire à travers la France et plusieurs pays du monde suite à l’appel de Greta Thunberg, jeune suédoise de 16 ans. Des milliers de jeunes se sont joints au combat de la jeune Suédoise pour défendre leur climat et environnement.
Le vendredi dernier, des milliers de jeunes s’étaient mobilisés dans de nombreux pays du monde pour donner l’alerte aux gouvernements par rapport aux dangers du changement climatique. Partant des chiffres obtenus, environ 30.000 personnes s’étaient réunies ce vendredi, au cœur de la France pour cette marche. Il s’agit là, d’une journée de sensibilisation ayant lieu dans 1769 lieux et 112 pays du monde entier. Comme source de cette histoire : le 10 septembre dernier, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, avait lancé un appel à l’endroit des dirigeants du monde à ne plus perdre de temps pour la protection planétaire ainsi que de la population contre les effets du changement climatique. Il avait aussi demandé à la société civile de réclamer des comptes à leurs dirigeants. Mot d’ordre qui semble être mis en application par la jeune Suédoise, Greta Thunberg, qui, depuis cette demande d’Antonio Guterres, était en grève chaque vendredi depuis août 2018 pour que son gouvernement aille au-delà des engagements de l’accord de Paris sur le climat. Dévouée pour son combat sur le climat, la Suédoise vient d’être rejointe par des milliers de jeunes mondiaux à travers cette mobilisation de taille organisée par les jeunes de nombreux pays. Côté France, le soutien de plusieurs maires appartenant à l’alliance C40 des grandes villes pour le climat a fait l’objet d’apport pour les marcheurs. Présente sur la scène, la maire parisienne, Anne Hidalgo, estimait que l’évènement était « réconfortant ». En ce sens que, disait-elle, « cette conscience citoyenne portée par les jeunes est un bon présage pour l’avenir ». En attendant que le secrétaire général de l’ONU organise son sommet mondial sur le climat qui sera tenu à New York en septembre 2019, le vice-président de la fondation ELYX, Yak ou Yacine Ait Kaci, a aussi décidé d’être à côté des jeunes marcheurs. Pour qui ce vendredi 15 mars est « une journée historique dans cette bataille culturelle pour comprendre le péril du changement climatique et pour pouvoir se mettre en marche pour résoudre au maximum le problème »
Mamadou Diarra
Source: Le Pays