Le Conseil d’administration du Centre National d’Appui à la Lutte Contre la Maladie (CNAM), a tenu dans la matinée du jeudi 14 mars, sa 28ème session ordinaire. L’ouverture des travaux était présidée par le représentant du ministre de l’hygiène Publique et de la Santé, Sekou Oumar Démbélé, avec à ses côtés le directeur général de adjoint de la CNAM, Drissa Diarra. Selon le PCA Dembélé, le budget prévisionnel du CNAM, est équilibré en recette et en dépense à hauteur de 1 313 707 000 FCFA contre 1 279 794 000 FCFA en 2018, soit une augmentation de 2, 58 %.
Examen du bilan des activités du centre pour l’année 2018 et du projet de budget 2019, ont été les deux points inscrits à l’ordre du jour de cette 28ème session du conseil d’administration de ce centre.
La cérémonie d’ouverture de cette session a été marquée par deux temps forts. Il s’agit du mot de bienvenue du DGA et le discours d’ouverture du ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, prononcé par son représentant, Sékou Oumar Dembélé.
Les résultats probants de l’exercice 2018
« L’année qui vient de s’achever malgré les difficultés a permis au CNAM d’enregistrer quelques acquis » reconnaît le DGA Diarra. Selon lui, en termes d’activités cliniques, les consultations ont globalement évolué de 21,70% par rapport à l’année 2017. Dans le domaine de la formation, dit-il, le CNAM a assuré des enseignements théoriques à 6 étudiants de médecine en fin de cycle, 6 étudiants inscrits aux DEES et 240 stagiaires, toute discipline et tous les niveaux confondus.
Sur le plan financier, il indiquera au titre du budget global une mobilisation de 1 247 380 576 FCFA, sur une prévision annuelle de 1 279 794 000, soit un taux de mobilisation de 97, 46%, avec une exécution de 1 002 000 506 FCFA. « Cependant de nombreux défis restent à relever dans les domaines de la recherche, la formation continue, l’appui aux programmes et les soins médicaux » a – t-il précisé.
D’ailleurs, c’est autour de ces défis, affirme-t-il, qu’a été bâtit le plan opérationnel de 2019. Lequel plan, souligne-t-il, contient des objectifs certes ambitieux, mais pertinents. Particulièrement dans le cadre du développement des capacités par la formation continue, le développement de la recherche biomédicale (essais au laboratoire et terrain) sur les maladies transmissibles, l’amélioration de la gestion des urgences en santé publique au niveau national et la constitution de l’approvisionnement en équipements techniques.
A sa suite, le représentant du ministre, M Dembélé, dira que le CNAM s’est investi dans l’accomplissement des missions qui lui sont confiées par le département pour accompagner la mise en œuvre des programmes prioritaires de santé. A titre d’exemple, il a cité entres autres, la recherche, la formation continue, l’appui aux programmes de lutte contre la maladie, la pharmacovigilance, la préparation et la riposte contre les urgences sanitaires. « Le niveau d’exécution des activités est plus que satisfaisant, il dépasse parfois les 100% dans certains domaines » a-t-il affirmé, tout en soulignant que le même constat reste aussi valable dans la mobilisation des ressources financières, atteignant 97%.
Selon lui, sur une prévision annuelle de 1 279 794 000 FCFA, la mobilisation du budget global au premier semestre se chiffre à 1 247 380 576 FCFA, soit un taux de mobilisation de 97% avec un taux d’exécutions de 80,56% des ressources mobilisées.
De belles perspectives pour 2019
Aux dires de M. Dembélé, l’année 2019 se présente avec de nouveaux défis pour le CNAM. « Vous devez non seulement renforcer vos acquis, mais aussi ouvrir de nouveaux chantiers qui mèneront vers l’excellence dans le domaine de la recherche scientifique, la formation continue, la lutte contre la maladie dans laquelle est engagée notre pays, comme inscrite dans le PRODESS III » a-t-il déclaré. En plus, il dira que celle-ci, se gagnera avec l’ensemble des acteurs de la santé en général et le CNAM en particulier.
Par ailleurs, il dira que le budget prévisionnel pour soutenir les activités planifiées en 2019 est estimé à 1 313 707 000 FCFA contre 1 279 794 000 FCFA en 2018, soit une augmentation de 2,58%.
Par Moïse Keïta
Source: Le Sursaut