Le Centre National des Œuvres Universitaires (CENOU), conformément aux instructions de son Conseil d’Administration, a désormais décidé de prendre en main la lutte contre l’insécurité dans les campus universitaires. L’objectif général est de mettre fin à la circulation et à l’utilisation des armes dans l’espace universitaire. C’est dans ce cadre que le CENOU a sollicité le 4è Arrondissement afin de mener cette opération, le mercredi 12 février, aux environs de 9 heures.
Les limiers ont procédé à une fouille de grande envergure au sein de l’espace universitaire de Badalabougou. Ils ont d’abord bouclé l’espace universitaire, ont ensuite procédé à une fouille minutieuse de l’espace, y compris les résidences universitaires, afin de détecter des caches d’armes éventuelles ; d’interpeller toute personne en possession d’armes ou de stupéfiants sur ledit espace et rechercher dans les dortoirs tout objet ayant un impact négatif sur la vie des étudiants.
Cette incursion a permis de saisir des armes de diverses natures et autres objet interdits sur l’espace universitaire. Ils se composent de 3 Pistolets Automatiques (PA) de fabrication artisanale, 4 munitions de Pistolet mitrailleur PM (munitions de guerre), 4 munitions de PKM (munitions de guerre), 8 machettes, 2 tenues militaires ; des bérets pour militaires, des bâtons de défense, des couteaux, 5 bâtons en fer ; un gourdin, 2 marteaux, 2 lance- pierres, 6 chaines (Mitcha-ku).
Au cours de la même opération, 22 cartes bancaires ont été retrouvées dans une chambre occupée par les membres du comité AEEM de la FLSL ; 3 cartes CENOU et 4 cartes d’étudiants de l’ULSHB, des faux billets en coupure de 10.000F CFA.
Les policiers ont interpellé 8 personnes, dont certaines détenaient des machettes et d’autres fumaient du cannabis dans l’enceinte de l’espace. En tout cas, le CENOU, sous la conduite de son Directeur général, le Colonel-major Ousmane Dembélé, est plus que jamais engagé à lutter avec la dernière rigueur contre la circulation des armes et certains objets interdits dans l’espace universitaire.
Pour cela, il entend pérenniser des actions de descente de la police, approfondir les enquêtes sur les armes retrouvées afin de démasquer les propriétaires et les mettre à la disposition de la justice, informer les parents desdits étudiants ; exclure les étudiants violents du système universitaire, mettre en place des postes permanents dans les trois entrées principales de l’espace.
Y C
Source : l’Indépendant