Les décideurs et experts qui se sont réunis à Casablanca au Maroc, pour la seconde édition du Forum PPP en Afrique, ont plaidé pour une plus grande intégration des petites et moyennes entreprises dans les Partenariats publics privés. Alors que cette formule de partenariat public-privé prend de plus en plus d’ampleur sur le continent, la faiblesse des réglementations ainsi que celle des écosystèmes nécessaires au développement de grands projets structurants d’infrastructures, plombent les opportunités qu’offrent les PPP en Afrique.
Il est donc désormais impossible de modifier la meilleure façon de partager vos expériences, afin de surmonter les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de certains projets, afin de garantir la réussite de ceux qui ont suivi. C’est l’idée du « Forum PPP en Afrique », dont la seconde édition s’est tenue du 12 au 13 novembre à Casablanca au Maroc, sous le thème, « promouvoir les TIC et l’agriculture grâce au PPP» Durant les deux jours après l’événement, qui a eu lieu après la première édition réussie à Paris en octobre 2017, prononcés par des politiques, des experts et des investisseurs, mis en place par plusieurs pays européens et européens, to us using data to data on a african tire on profite d ‘opportunités qui ont ensuite été proposées, notamment pour les secteurs porteurs et prioritaires de l’ agriculture et des TIC en Afrique.
« En Afrique, les PPP dans l’agriculture sont récents et modulables dans le secteur », a souligné Daouda Coulibaly , fondatrice du Cabinet Trainis qui organise l’événement. Pour le Forum du président, « les PPP Dans l’agriculture , plus de Evoluent en plus de vers un concept de Élargi Qui inclut les petits agriculteurs pleinement» , et à la condition Que le continent l’agriculture Considère Comme un secteur prioritaire, les PPP à PEUVENT Servir high food and food food security.
This année, c’est le Mali Qui a Été à l’honneur with a d’Une présence forte remarquée conduct par le délégation du ministre et de développement industriel la promotion des Investissements, Moulaye Ahmed Boubacar, AINSI Que des de l’Agence Responsables Malienne de promotion des investissements (API). Tout ce qui se passe en Continent, il a pris part au Forum, notamment au Maroc avec son expérience de plusieurs années dans la conduite de PPP agricoles, son potentiel pour les investisseurs mais également ses efforts, notamment en matière de la législation, des gouvernements africains pour offrir un environnement propice à l’éclosion de véritables écosystèmes PPP dans leurs pays.
Ecosystèmes et Agritech
Durant les différents panels, séances plénières et thématiques, les interventions et débats ont portés sur plusieurs problématiques des PPP en Afrique. Qu’il s’agisse du financement et de la gestion des risques, des champs d’interventions des PPP ou de leur rôle dans l’innovation et la diffusion de solutions « Agritech » en Afrique, les échanges ont été assez intéressants. Il faut dire que la plupart des participants sont des experts en la matière, ce qui a facilité les recommandations sur les alternatives qui s’offrent aux pays africains pour la réussite des PPP dans les secteurs des TIC et de l’agriculture.
A ce sujet, et au-delà des traditionnelles inquiétudes sur le cadre législatif et réglementaire ainsi que des montages financiers viables, les échanges ont mis l’accent sur un maillon essentiel de l’écosystème qui semble pourtant négligé en Afrique. C’est l’intégration des PME et TPE, qui constitue pourtant un défi stratégique car les partenariats public-privé passe nécessairement par la démultiplication des acteurs. C’est ce qu’a souligné, Mohamed Methkal, le directeur général de l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI), pour qui « la réussite de la formule PPP passe par une démultiplication des acteurs, ce qui est de nature à booster l’emploi et dynamiser l’économie ».
Or en Afrique -comme ailleurs-, se sont particulièrement les PME qui permettent de générer plus d’emplois et de créer plus de valeur ajoutée. « Le partenariat public-privé doit nécessairement inclure dans son périmètre la PME et la TPE», a ainsi souligné, Zakaria Fahim, président de Hub Africa, pour qui la formule du PPP doit être repensée afin d’intégrer les petits acteurs de la chaîne, à savoir la PME et les start-up. Selon, Marc Teyssier D’Orfeuil, délégué général du Club PPP Med Afrique, « l’enjeu est important puisqu’en impliquant ces structures, on enclenche une dynamique économique qui se traduit par plus de créations d’emplois et de valeur ajoutée ».
Soulignant que l’avantage d’un projet réalisé en PPP, est qu’il couvre une longue période, notamment dans les infrastructure, il a ajouté qu’en plus de son aménagement, « celle-ci doit être exploitée et entretenue sur une longue période, ce qui représente une opportunité pour la PME qui, une fois impliquée dans ce processus, peut facilement se financer et grandir grâce à ce contrat PPP». Les participants à la deuxième édition du Forum PPP, ont également entrepris plusieurs visites de terrain notamment au « Technopark de Casablanca, un modèle de hub technologique réussi en Afrique », ainsi qu’une immersion dans une entreprise agricole marocaine, où un périmètre irrigué est en train d’être réalisé en mode PPP.
Partout, il est ressortissant de l’Afrique du Sud. Pour Xavier Reille , directeur du bureau du Maghreb de la Société financière internationale (SFI), il est désormais important de développer des modèles PPP, de développer des projets avec un taux de réussite très important pour illustrer la valeur et la qualité, this one it is it
La Tribune Afrique