Relever le niveau de qualification professionnelle des producteurs, développer les compétences des acteurs économiques suivant un mode de gestion d’opérations basé sur le financement des plans et projets de formation axé sur une démarche multi-acteurs dans leurs réalisations; toutes ces actions sont accompagnées de mesures prudentielles de mobilisation des ressources financières qui s’inscrivent dans la nouvelle vision du Fafpa.
Créé en 1997, le Fafpa, dans sa mission, est chargé d’apporter une assistance technique et financière aux entreprises et autres opérateurs économiques des secteurs modernes et non structurés, ainsi qu’aux organismes de formation privés et parapublics de droit malien dans le cadre de l’élaboration et de la réalisation de leurs plans et projets de formation ou d’équipement, mais aussi de mener des études spécifiques pour mieux informer les décideurs sur les orientations du Fonds.
Les questions de la formation professionnelle et de l’emploi des jeunes ont retenu toute l’attention des plus hautes autorités du Mali, notamment le président de la République Ibrahim Boubacar Keïta. Cette volonté traduite en feuille de route par le département de tutelle a conduit le Fafpa à la réorientation stratégique de son intervention auprès de sa cible pour une meilleure efficacité dans l’atteinte des objectifs prioritaires.
En adoptant cette approche, le Fonds ne fait que se conformer à ce qui devait être la règle en matière de financement de projet de formation; mais aussi de la «vision du changement et des objectifs prioritaires pour la promotion de l’emploi et le développement de la formation professionnelle».
C’est pourquoi, au cours du premier mandat du président de la République, le Fafpa a investi dans la formation de 20 672 actifs, dont 9 501 femmes dans le domaine de l’apprentissage, soit un investissement de plus de 5 milliards de francs CFA pour 60 000 emplois créés. L’organisation des examens de fin d’apprentissage en janvier 2019, soutenue par le Projet de développement des compétences et emploi des jeunes (PROCEJ) a concerné sur l’étendue du territoire national 1 450 apprenants dont 464 femmes.
Dans le but de l’harmonisation de sa nouvelle vision avec ses outils de travail et l’amélioration de l’offre et la qualité de la formation professionnelle, le Fafpa a procédé à la révision de son mécanisme d’habilitation des organismes de formation et opérateurs de formation. Il reste entendu que l’intervention du Fafpa restera dans la dynamique de financement des plans et projets de formation éligibles, tout en priorisant ceux faisant l’objet d’une étude d’ingénierie.
Pour un partenariat fructueux avec ses partenaires, le Fafpa priorisera ses relations avec les organisations faîtières membres du Conseil national du patronat du Mali (Cnpm).
Malgré cette performance du Fonds, faut-il noter que l’exécution du programme d’activités 2018 s’est déroulée dans un contexte drastique, lié aux difficultés de mobilisation des ressources de la Taxe de formation professionnelle (TFP).
En termes de perspectives 2019, le Fonds se propose de relever le niveau de qualification professionnelle et de développer les compétences des acteurs économiques suivant des mesures prudentielles de mobilisation de la contribution forfaitaire prévue. Les ressources supplémentaires pourront être orientées spécifiquement sur trois (03) axes majeurs à savoir : les Programmes de soutien à la formation (Ingénierie et Communication); le renforcement du capital humain, matériel et la présence physique des antennes.
DICOM FAFPA
Source: Azalaï Express