«Écriture de la thèse en sciences de gestion », tel était libellé le thème d’un séminaire de formation doctorale en sciences de gestion organisé, jeudi dernier, par le Centre universitaire de recherche économique et sociale (CURES) de la Faculté des sciences économiques et de gestion (FSEG).
La rencontre était aminée par le Pr Zakari Yaou Kaka, agrégé en sciences de gestion et enseignant à la FSEG dans l’amphithéâtre préfabriqué de la FSEG sur la colline de Badalabougou. Elle s’adressait aux doctorants, enseignants, chercheurs et autres étudiants de la Faculté. Il s’agissait de leur montrer comment élaborer et rédiger un plan de recherche et une écriture de thèse en sciences de gestion. Le Pr Yaou Kaka a tenu en haleine ses collègues enseignants pendant plus de quatre heures d’horloge. Il a défini un projet de recherche comme un travail qui permet de valider une activité scientifique avant son écriture.
A l’en croire, pour faire une bonne thèse, il faut un certain nombre d’éléments méconnus de beaucoup de chercheurs. Parmi ces éléments, figure le projet de thèse qui est un système permettant de passer d’une intention générale à des éléments de réponses.
Le spécialiste a aussi fait observer que c’est une étape qui permet de formuler un jugement sur la capacité du thésard sur des points. Le projet de recherche est la colonne vertébrale de la recherche, a-t-il soutenu. Quand on termine une recherche, elle est conclue par l’objet, la synthèse des résultats des discussions, l’explication des principales limites et les axes d’une recherche future en relation avec le sujet, a expliqué le conférencier. Il est utile de préciser que la modération des débats était assurée par le chef du département en gestion à la FSEG, Salif Diop. L’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (USJPB) et l’Université des sciences, des techniques et des technologies de Bamako (USTTB) disposent de leurs écoles doctorales. Aujourd’hui, les doctorants de l’USSGB, plus précisément ceux de la FSEG, sont formés dans leur propre université. Eux aussi, souhaitent avoir leur école doctorale pour redynamiser le travail scientifique de leurs enseignants et chercheurs dans un cadre idéal.
Sidi Y WAGUÉ
L’Essor