Une Toyota Prado, quatre motos, des treillis militaires, un sac contenant des radios appartenant aux Groupes armés terroristes ont été détruits par l’échelon tactique interarmes (ETIA) malien de la Force conjointe du G5 Sahel. C’était lors d’une reconnaissance offensive à proximité du hameau de Kobo, dans le Gourma malien dans le cadre de l’opération SAMA.
Cette opération menée le 10 septembre dernier, a permis également de saisir du matériel médical ennemi. Ces informations ressortent d’un communiqué rendu public par le G5 Sahel dont nous avons reçu une copie samedi dernier. La même source indique que des hommes armés ont été aperçus fuyant vers la forêt.
Dans le Gourma malien, les Groupes armés terroristes ont perdu au total un véhicule 4×4, 24 motos, un tricycle ainsi que des fûts d’essence, des armes, des treillis, des radios et quatre plots logistiques. La Force conjointe du G5 Sahel confirme une bonne capacité de mobilité malgré des conditions météorologiques difficiles et des axes toujours dégradés.
Le 26 août dernier, au cours d’une opération de contrôle de zone, rappelle le communiqué, une unité de la Force conjointe du G5 Sahel avait déjà saisi un important plot logistique des terroristes.
La Force conjointe du G5 Sahel assure que la présence de ses troupes armées et aguerries au sol, soutenues par divers types d’aéronefs de combat et de surveillance, dissuade les forces du mal de mener toute action offensive. Dans le cadre de l’opération SAMA, la Force conjointe du G5 Sahel contribue, à travers ses reconnaissances et ses missions de contrôle de zone, au retour progressif de l’État dans la région des trois frontières.
La Force conjointe du G5 Sahel est une force régionale qui a pour mission de lutter contre les terroristes dans les régions frontalières communes aux pays du G5 Sahel en étroite coordination avec toutes les forces nationales et Barkhane.
Composée d’unités provenant du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad, la Force conjointe du G5 Sahel est mandatée pour pouvoir intervenir au-delà des frontières de ces pays dans le cadre d’une règlementation paraphée par les cinq chefs d’Etat du G5 Sahel.
Mohamed D. DIAWARA
Source : L’ESSOR