Le désormais ex-président de la Commission des Finances de la Fédération malienne de football, Yely Sissoko, n’arrive jusqu’à présent à digérer son départ de l’instance dirigeante du football malien. Cette question est sur toutes les lèvres, puisque c’est le même Yely qui est l’instigateur N°1 de la crise du football malien.
Pour la deuxième fois, il vient de vilipender le football malien devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) en portant plainte contre le Comité exécutif de la Fédération malienne de football. L’audience qui s’est déroulée le 2 juin dernier à Lausanne se passe de tout commentaire. Pour ce faire, Yely était accompagné par Moussa Konaté, président du Club Olympique de Bamako (Cob) et Mamadou Sow, président de la Ligue de football de Ségou. Cité comme témoin, l’ex-président de la Ligue de football de Kayes, Cheick Kanté, a désisté à la dernière minute. Raison pour laquelle, il n’a pas effectué le déplacement.
Côté Femafoot, en plus du secrétaire général, Yacouba Sidiki Traoré, on notait la présence de l’ancien ministre Makan Moussa Sissoko, président de la Commission juridique et Me Béatrice.
En convoquant la Fémafoot devant le TAS, Yely Sissoko et consorts veulent tout simplement l’annulation des recommandations de l’Assemblée générale ordinaire, tenue le 31 octobre 2015, sous la supervision de deux experts de la Fifa. Alors que cette rencontre a été convoquée dans les règles de l’art, c’est-à-dire conforme aux textes qui régissent le football malien. Dans son dossier adressé au TAS, Yely Sissoko revient toujours sur son départ à la tête de la Commission des Finances de la Fémafoot. Un vieux dossier. Sans oublier les différentes sanctions infligées à l’endroit de certains dirigeants sportifs pour mauvais comportement.
On se rappelle que c’est le même Yely Sissoko, trésorier général du Djoliba AC, qui a versé, à la vielle de l’audience du 2 juin dernier, le montant des dommages et intérêts du premier procès de près de 6 millions de Fcfa dans le compte de la Fédération malienne de football. Sans compter les autres dépenses effectuées pour que ce deuxième procès ait lieu. Ce qui pousse beaucoup de gens à se poser la question de savoir d’où vient ce financement. Il est temps que les responsables et les supporters du Djoliba AC cherchent à voir clair dans la gestion de leur club. Pourquoi pas un audit !
Selon nos informations, le verdict du TAS est attendu dans quelques semaines.
A.B. HAÏDARA
Source : Aujourd’hui-Mali