Issa Hayatou bénéficiera-t-il d’un 8^ème mandat à la CAF ou au contraire vit-il ses dernières heures à la tête de cette institution ? Difficile de répondre à cette question.

Fini les temps où l’on partait uniquement à cette élection pour introniser Issa Hayatou. Pour le rendez-vous d’Addis Abeba, le Prince de Garoua aura en face le président de la Fédération malgache de football, Ahmad Ahmad, le candidat soutenu par le Conseil des associations de football de l’Afrique australe (Cosafa), regroupant 14 fédérations, donc 14 voix a priori.

En outre, Ahmad Ahmad a réussi à grappiller quelques voix dans d’autres régions de l’Afrique, notamment en Afrique de l’ouest où il avait bénéficié, lors de sa tournée, du soutien du président de la Fédération nigériane (NFF), Amaju Pinnick. Mais le lundi 13 mars 2017, le gouvernement nigérian a ordonné, par décret, au président Amaju de soutenir la candidature d’Hayatou : « Les deux pays entretiennent de bonnes relations et ont récemment collaboré dans la lutte contre les attaques de Boko Haram. Nous ne pouvons pas mettre en péril ces bonnes relations, c’est pourquoi nous avons intimé l’ordre à Pinnick de voter en faveur d’Hayatou ». Amaju Pinnick va-t-il suivre les consignes du gouvernement de son pays ?

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Cette élection verra aussi celle de 7 membres du comité exécutif de la CAF, à raison d’un représentant pour chaque zone, à l’exception de la zone sud qui va élire 2 représentants.

Parallèlement à cette élection, la CAF devra élire ses représentants au sein du Conseil de la FIFA, dont une femme.

Le président de la Fédération ivoirienne de football, Augustin Sidy Diallo, vise le siège de la zone francophone. Il est en concurrence avec le Congolais Constant Omari.

Source: linfodrome