En matière d’information et de communication, l’approche multimédia est la plus efficace pour la sensibilisation et la mobilisation, surtout dans un pays comme le Mali où la majorité de la population est analphabète. Pour ce faire, la campagne électorale sera surtout bâtie autour de la télévision, de la radio et de la presse écrite qui assurent une bonne couverture du territoire national.
C’est dans cette optique que la Fondation Internationale pour les Systèmes Electoraux (IFES), en partenariat avec l’Ambassade des Etats-Unis a organisé vendredi dernier une série de formations à l’attention des journalistes.
C’était dans ses locaux à Hamdallaye ACI.
L’objectif de cette formation était de renforcer les capacités des communicateurs dans la couverture des élections et de former les journalistes de la presse écrite sur la charte des partis et la loi électorale.
Selon les experts, Les pré-requis d’une bonne organisation des élections implique le respect de certaines règles. C’est ainsi qu’au cours de cette formation, ils ont édifié les journalistes sur ce que c’est que le fichier électoral, ses forces et ses limites, le rôle de la CENI et quels rôles doivent jouer les journalistes dans la bonne marche des élections.
Selon Mahamane Hamèye Cissé, en période électorale, le journaliste peut être soumis à de multiples pressions. Donc, dans le traitement de l’information lors des élections post- conflit, il doit s’abstenir de laisser transparaitre ses opinions, autant dans ses reportages que dans son comportement. Il doit faire preuve d’objectivité dans sa démarche. Car tous les partis politiques doivent avoir un accès équitable aux médias.
Le journaliste doit fournir aux citoyens, les informations sur les modalités de l’élection. Bref, il doit être prudent, neutre et équitable dans ce qu’il donne comme information aux citoyens.
Selon les experts de l’Organe d’Elaboration et de Gestion du fichier électoral (DGE), le fichier est une collection d’informations de même nature concernant des personnes jouissant du droit de vote, regroupées en une unité indépendante de traitement, ou un support contenant des informations relatives aux électeurs. Et cette année, c’est le fichier électoral biométrique qui sera utilisé.
En effet, ce fichier garantie l’unicité de chaque électeur « un électeur, une voix » et permet d’identifier de façon sûre l’électeur dans le bureau de vote au moyen de la carte NINA. Mais, la réussite de cette stratégie dépend avant tout, de la disponibilité des ressources et de l’engagement des décideurs.
Quant à la CENI, elle joue un rôle de supervision et de suivi du processus électoral.
Rokya Berthé