C’est l’objectif de l’atelier de formation sur la finance climatique, qui vient de se tenir la semaine dernière à Bamako. Il était présidé par le conseiller technique du ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Seydou Kéita.
On y notait la présence de Hartmut Behrend, directeur du Projet appui à la mise en œuvre de la stratégie nationale d’adaptation aux changements climatiques (ASNaCC) et du Projet de planification innovante au développement visant l’adaptation aux changements climatiques (PICP) de la coopération allemande au développement (GIZ), du représentant du Projet centre de compétence changement climatique (4C) du Maroc, Karim Anegay, des représentants du Bénin, Burkina Faso, Niger et du Sénégal dans le cadre de la coopération sud-sud.
Selon les initiateurs, l’atelier avait pour objectif le renforcement des compétences des cadres nationaux des pays partenaires ainsi que du personnel de la GIZ de l’Afrique francophone sur les concepts, les modalités et les procédures de mobilisation des financements climatiques. Un focus a été mis sur le partage d’expériences entre les pays francophones d’Afrique en matière d’accès aux financements climatiques dans le cadre de la coopération sud-sud.
De façon spécifique, l’atelier visait à appréhender les concepts et les enjeux liés à la finance climatique, à connaître les principaux fonds (dont le fonds vert climat) dédiés aux financements climatiques, à maîtriser la structuration des projets et les modalités d’accès aux financements climatiques.
Pour le directeur des Projets, Hartmut Behrend, cette formation visait à mettre ensemble les expertises et le savoir-faire de chacun afin de fournir les clés d’accès aux financements climatiques. Cet objectif, a-t-il rappelé, cadre avec les conclusions du deuxième dialogue structuré du fonds vert pour le climat avec la région Afrique qui s’est tenu à Bamako en avril dernier.
Quant à conseiller technique Seydou Kéita, il a fait remarquer que les changements climatiques constituaient une charge supplémentaire pour nos finances et qu’ils pourraient freiner les efforts de développement de nos pays. C’est pour cela, a-t-il ajouté, qu’il est impératif de trouver les moyens adéquats pour transformer ces défis climatiques en opportunités afin de rendre nos économies et les populations plus résilientes aux chocs climatiques.
Mahamane Maïga
Lejecom