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«Quelle économie pour le Mali après la crise?», tel était le thème du Grand débat économique, 11ème du genre, organisé le samedi 29 octobre à l’Université Sup’ Management de Bamako par l’Association Forum de la Presse du Mali.

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Le débat était co-animé par l’Expert comptable et ancien Premier ministre du Mali Moussa Mara et l’Economiste au Centre de recherche et d’analyse politique, économique et sociale, Etienne Fakaba Sissoko, avec une modération de Issa Fakaba Sissoko.

Pour mémoire, l’objectif du Grand débat économique est de donner la parole aux professionnels de l’économie afin qu’ils décryptent et critiquent, mais aussi proposent des solutions aux problèmes de notre pays au cours d’échanges francs et directs. Cela pour le renforcement du niveau d’information des citoyens sur les questions économiques.

Selon Moussa Mara, «notre pays n’a pas une vraie politique économique, parce que pas de vision et pas de cohérence, qui en est le moteur. Il nous faut donc un cadre institutionnel, de sécurité juridique et que ce cadre ne soit pas un facteur de discorde entre les agents économiques.

Nous devons remettre l’économie au cœur de nos activités publiques, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Il faut que nous nous fixions des objectifs, avec des évaluations. La création de partenariats public – privé constituera l’un des facteurs de relance de l’économie malienne, car le secteur privé est consideré comme le moteur du développement économique», ajoutera-t-il.

Pour Etienne Fakaba Sissoko, dans le programme de développement économique, une prédominance du secteur privé est constatée. L’Etat doit pourtant être au centre de l’activité économique. «Il ne doit pas, par exemple, laisser le monopole de l’exploitation de ses ressources minières entre les mains des étrangers. Le libéralisme a permis l’exploitation de notre or de cette manière, avec plus de 70% des extractions exportées.

S’agissant du coton, les réalités échappent au contrôle des Maliens. Il faut donc une nouvelle vision des choses pour notre croissance économique et que notre politique économique ne soit plus inspirée par l’extérieur», a-t-il noté.

Pour l’ex Premier ministre Moussa Mara, «l’Etat n’a jamais été un bon gestionnaire d’entreprises. Il faut appuyer le secteur privé à se développer». Pour son contradicteur, «l’Etat doit créer une Banque publique d’investissement pour accompagner ce secteur et notre pays doit beaucoup investir dans l’énergie, en confiant l’exploitation à des opérateurs économiques».

Entre autres propositions, le ministre Mara dira que la crise de 2012 ayant beaucoup affecté les régions du nord, on doit faire en sorte qu’il y ait la création d’un cadre approprié pour les opérateurs économiques. Par exemple, à Mopti, il faut une restauration de l’hôtellerie et du tourisme, particulièrement interne, en faisant en sorte que ces secteurs bénéficient de soutiens.

Il faut également, selon lui, dans le cadre de la recherche de l’emploi, créer la confiance entre l’Etat et les collectivités et attacher beaucoup d’importance aux institutions de micro-finance pour sortir de l’ornière.

Adama Bamba

Source : 22 Septembre

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