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FIN DES NÉGOCIATIONS ENTRE LE CNSP ET LA CEDEAO HIER « DE TROIS ANS, LES MILITAIRES ONT FINALEMENT PROPOSE DEUX ANS, NOUS ESTIMONS QUE CELA EST TROP », PRECISE LE MINISTRE NIGERIEN, KALLA ANKAROU,

Après trois (03) jours de discussions, les membres du Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) et la délégation de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ne sont pas parvenus à un accord clair. Néanmoins, les deux parties reconnaissent des avancées notables sur l’avenir d’Ibrahim Boubacar Kéita et quelques idées sur la “transition’’ à venir.

 

« Les transitions ne doivent pas durer et cela a des effets extrêmement négatifs sur la vie du pays. Pour toutes les transitions partout, on veut un civil ou du moins un militaire à la retraite à la tête », précise le ministre nigérien des Affaires Étrangères, Kalla Ankarou.

Durant 72 heures, les pourparlers engagés entre la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et le Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP), au ministère de la Défense et des Anciens Combattants, ont été consacrés entre autres à l’avenir d’Ibrahim Boubacar Kéita, le sort des officiels arrêtés par les militaires depuis le mardi 18 août 2020, et surtout à la durée de la transition. En effet, le compte rendu fait à la fin de la rencontre par le Porte-parole du CNSP, le Colonel-Major Ismaël Wagué, précise

qu’ « Ibrahim Boubacar Keïta a dit clairement qu’il n’a aucune intention de revenir encore au pouvoir, parce que la médiation lui a demandé clairement: s’il avait l’intention de revenir au pouvoir ».

Le président de la république élu, en 2013 ; puis réélu en 2018 ; a dit qu’  « il ne veut plus jamais revenir au pouvoir ». Et d’ajouter qu’ « il a démissionné de façon volontaire, sans pression ».

Au cours des négociations, il a été question des conditions de sécurisation du Président de la République. La Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a demandé d’  « alléger ses conditions pour qu’il soit autorisé à aller se soigner ». Une demande à laquelle le Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) a accepté, laissant entendre qu’IBK peut-être sécurisé dans un endroit de son choix et il pourra aller se soigner quand il le voudra.

Le troisième point de discussion est lié aux conditions de sécurisation des autres officiels, à savoir les ministres gardés au camp par les militaires pour leur sécurité, disent-ils. « En l’état actuel de la sécurité, il nécessite de les sécuriser et cela dépendra de l’évolution de la situation », a indiqué le Porte-parole du CNSP. En ce qui concerne la transition proprement dite, le CNSP dit avoir eu des échanges par rapport à la transition, et chacune des parties a donné son idée sur cette question.

Les représentants de la CEDEAO ont donné leur compréhension du concept de la transition, nous aussi, avions expliqué ce qu’on pense de la transition.

« Il y a eu des discussions de part et d’autre sachant qu’à ce stade, rien n’est arrêter, rien n’est décidé et nous à notre niveau, la décision finale de l’architecture de la transition et de tout ce qui va être fait, ça va être entre nous Maliens », a-t-il clarifié.

Au sujet de la transition, le ministre nigérien des Affaire Étrangères, Kalla Ankarou, a expliqué qu’ils ne veulent pas rentrer dans les détails de la transition qui reste

« l’affaire des maliens mais nous voulons les conseiller au regard du protocole de la CEDEAO et de la pratique en la matière ».

Sachant que la CEDEAO n’est pas pour une longue transition, la délégation déconseille une telle option ayant des effets extrêmement négatifs sur la vie du pays.

« Ils ont déjà proposé deux (2) ans ce matin (ndlr : lundi 24 Aout) et nous trouvons que c’est trop. On n’a pas l’habitude de voir des transitions de ce genre ; évidemment sauf le cas du soudan qui est un cas à part. Toutes les transitions que nous avons connues dans notre espace CEDEAO ça tourne entre sept (07) et douze (12) mois. De toute façon transition veut dire pour tous les partenaires ‘prudence’. Bien sûr c’est une avancée mais nous leur demandons encore, de faire des efforts, et ils ne refusent pas mais ils disent qu’ils vont réfléchir d’ici un à deux jours s’ils consentent de diminuer, ils vont nous rappeler pour nous le dire. C’est ce que nous avons convenu avec eux, et eux aussi sont d’accord avec cette démarche. », a précisé le ministre nigérien de la délégation de la CEDEAO.

L’autre souci de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), c’est d’avoir un civil à la tête de cette transition et non un militaire.

« Pour toutes les transitions partout, on veut un civil ou du moins un militaire à la retraite à la tête. Parce que, pour certains pays et certaines organisations c’est plus facile de travailler avec un civil et c’est un dogme ». « Tant que c’est un militaire en activité ils se réservent », dit-il.

Sa crainte est liée aux faites que le Mali est un pays qui lutte contre le terrorisme et il y a beaucoup de partenaires qui participent dans cette lutte. Cette situation risque d’obliger certains

« à se retirer parce que ce n’est pas un civil et ce serait totalement dommageable », affirme le ministre nigérien.

LA PEUR DES SANCTIONS

Cependant, (…)

RETROUVEZ L’INTEGRALITE DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU MARDI 25 AOÛT 2020

KADOASSO I.

NOUVEL HORIZON

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