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Fermeture des écoles dans le nord et le centre du Mali : L’insécurité et le manque d’enseignants en toile de fond

« Le nombre d’écoles fermées a atteint 807 en fin 2018, privant 242 000 enfants d’accès effectif à l’éducation». C’est du moins ce qui ressort d’un récent tweet de l’Agence des Nations unies pour la Coordination humanitaire «OCHA-Mali»Selon les acteurs de l’éducation  du Centre et du Nord,  des dispositions sont prises pour permettre la réouverture desdites écoles. 

 

Plus de 800 écoles ont été fermées dans le Centre et le Nord au Mali en 2018 et  du coup, environ   242 000 élevés sont privés d’éducation. L’insécurité et le manque d’enseignants dans  ces zones  sont, entre autres, les raisons évoquées par nos interlocuteurs, joints au téléphone.

En effet, les régions de Mopti et Ménaka enregistrent les taux les plus élevés d’écoles fermées. Selon Daouda Doumbia, Directeur adjoint de l’Académie d’enseignement de Mopti,  le nombre a augmenté à cause des conflits intercommunautaires.

«  Nous comptabilisons 479 écoles fermées dans la région de Mopti, dont 268 dans l’Académie de Douentza et 201 dans celle de Mopti. La raison fondamentale de cette fermeture est l’insécurité  et le conflit intercommunautaire qui sévit dans la région », a-t-il évoqué.

Il a assuré que les autorités politiques et administratives ont entrepris des démarches  pour la réouverture de ces établissements et le retour des enseignants à leurs postes respectifs. « Au niveau de notre académie, nous avons pu rouvrir 54 sur 265 écoles », a déclaré le Directeur adjoint de l’Académie de Mopti.

De son côté, Amadou A Yattara, Directeur de l’Académie d’enseignement de Ménaka, a laissé entendre qu’au-delà de l’insécurité, l’un des majeurs est  lié l’insuffisance des infrastructures  et le manque d’enseignants.

 

« Au niveau de l’Académie de Ménaka, nous avons organisé des ateliers de formation et des tables rondes, avec l’appui de l’Unicef, sur la scolarisation des filles. Il y a eu aussi la formation des enseignants de Certains centres d’animation pédagogique (CAP) », a-t-il indiqué.

Face au manque d’enseignants, poursuit-il,  les communautés cotisent pour payer certains volontaires pour enseigner dans des centres érigés pour la circonstance.

Il importe de rappeler  que de nombreuses écoles sont  également menacées de fermeture au sud. Il s’agit de Toubacoro, Sébété et Niamana, dans les cercles de Banamba et de Nara.

A SISSOKO

 La Preuve

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