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Fermeté de la CEDEAO sur la gestion de la Transition : Les Maliens partagés sur la résolution

Les décisions du sommet de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, CEDEAO avec le Comité national pour le salut du peuple (CNSP)  divisent les Maliens  notamment en ce qui concerne le choix du président de la transition.

 

Le sommet d’Accra de la communauté sous régionale (CEDEAO), qui avait comme invité spécial le Comité national pour le salut du peuple (CNSP), a entériné des décisions qui divisent les Maliens, notamment le choix des Chefs d’Etat et de gouvernement  de la CEDEAO à installer au pouvoir un président civil pour la gestion de la transition, contrairement à la charte issue des trois jours de concertations nationales, qui tergiverse entre un civil ou un militaire.

Pour Alassane Sylla, un jeune cadre, pense que le dernier mot revient à la CEDEAO. « A mon humble avis, le CNSP doit se soumettre aux exigences de la CEDEAO, et tenir leur promesse du 18 août dernier d’instaurer une transition civile. Les militaires doivent renoncer à la gestion de la transition », explique-t-il.

Cette idée est partagée par Mariam Macalou, une enseignante, qui soutienne la décision de la communauté sous régionale. « La CEDEAO a juste recadré la charte élaborée ici lors des trois jours de concertations. Les Maliens doivent se soumettre à la décision de la CEDEAO, car nous sommes membres de la CEDEAO et on doit respecter les lois de l’organisation », a t-elle déclaré.

Par ailleurs, cette décision de la CEDEAO est perçue comme une exigence, selon Fousseyni Diarra, mécanicien. « Elle doit nous laisser tracer nos destinées, nous sommes un peuple indépendant. Leur rôle se doit être de nous accompagner dans nos prises de décisions. Qu’on choisisse un militaire ou un civil, n’engage que le Mali », s’est indigné M. Diarra.

Nouhoum Diané pense que la CEDEAO a posé des actes de trop. « La Comité sous régional doit être un observateur, nous imposer un président civil pour la transition n’est pas du tout normal. Cette décision sur le choix du président est l’affaire des Maliens », a mis en garde M. Diané.

Moctar Koné

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