Après Yanfolila, la semaine surpassée, les Forces alternatives pour le renouveau et l’émergence (Fare An Ka Wuli) ont mis le cap sur Sikasso, capitale du Kénédougou. Deux importants évènements étaient au programme de cette sortie du président Modibo Sidibé et de sa forte délégation à savoir l’animation d’un grin à Sanoubougou et la tenue d’un meeting le dimanche 4 avril au centre Lamissa Bengaly.
Le président et sa délégation,avant d’animer le grin à Sanoubougou,ont rendu une visite de courtoisie aux autorités traditionnelles dans leur vestibule et aussi chez le chef des Peulhs du Wassolo à Sikasso. C’est à la suite de ces visites de courtoisie que le grin s’est tenu chez le garagiste Aboubacar Coulibaly, un grand admirateur du président du parti Fare An Ka Wuli, Modibo Sidibé.
Comme à l’accoutumée, les échanges ont essentiellement porté sur la situation de crise économique et sécuritaire et sur l’emploi des jeunes dans la région de Sikasso. Le grin a enregistré une forte mobilisation des habitants du quartier Sanoubougou qui ont participé aux échanges directs avec le président Modibo Sidibé. Une première pour beaucoup de Sikassois de voir un homme politique d’une telle carrure animer un grin.
Les centaines de personnes qui ont pris part au grin sont convaincues d’une chose : «Modibo Sidibé est l’homme d’Etat qui incarne l’intégrité et la probité morale suivant son parcours au haut niveau de l’Etat. Il est aujourd’hui le seul acteur politique qui pense que l’avis de chaque citoyen malien compte pour la refondation. Il est le prototype de président qu’il nous faut après cette mésaventure de 2013 à aujourd’hui», ont-ils témoigné, Aboubacar Coulibaly, garagiste et l’Imam de Sanoubougou I, Salif Traoré.
Si certains sympathisants préfèrent s’abstenir de s’engager ouvertement dans les actions politiques avec le parti, d’autres n’ont pas pu se retenir de quitter leur formation politique pour rejoindre les FARE An Ka Wuli. Ainsi dans la salle de spectacles Lamissa Bengaly, une dizaine d’adhésions de nouveaux militants a été enregistrée.
Mamadou Ouattara, ex-secrétaire politique du PDES à Sikasso, porte-parole des nouveaux adhérents, a expliqué les raisons du choix du parti Fare pour eux. «Il est inutile de se voiler la face, Modibo Sidibé est l’héritier légitime de la politique du feu président Amadou Toumani Touré, pour ne pas dire qu’il était le porteur de ces grands projets dont certains ont été réalisés et d’autres en arrêt d’exécution voire abandonnés. Modibo Sidibé est un artiste du développement intégré et intégrateur du Mali au reste du monde», a-t-il déclaré M. Ouattara.
Et au président Modibo Sidibé de conforter l’estime et la sympathie de ses militants de la capitale du Kénédougou en déclinant quelques grands axes stratégiques de développement de la région de Sikasso, et son ouverture au reste du monde pour l’exportation de sa production agricole.
«Nous sommes à Sikasso pour décliner au niveau régional ce qui est le Mali d’aujourd’hui et ce qui doit être le Mali de demain, particulièrement ce qu’est Sikasso aujourd’hui et de ce qui pourrait être Sikasso dans les années à venir. Un grand potentiel, mais il faut une vision, une volonté et des moyens pour que les potentiels deviennent les espoirs de développement et consacrent Sikasso comme une véritable œuvre régionale en matière d’agriculture, de pêche, d’élevage, de transformation et de mines. Nous devons travailler à un développement des mines assez responsables afin qu’elles produisent leurs effets économiques» a-t-il exposé.
Pour Modibo Sidibé, il faut travailler à reconquérir notre souveraineté sur un certain nombre de choses qui n’auraient pas dû être mais qui le sont malheureusement aujourd’hui.
«Le faire demande préparation, un consensus des Maliens autour de ce qu’ils veulent bâtir en tant qu’Etat et nation dans les années à venir. Sikasso peut être une œuvre régionale qui condense toutes les visions de pôles de développement économique régional que développent les FARE AN KA WULI. Egalement être dans le maillage d’infrastructurelle régionale quand on parle d’aménagement du territoire pour qu’elle vive parfaitement son rôle dans le triangle qu’elle constitue.
Un triangle véritablement stratégique tourné vers le pays, mais aussi vers l’extérieur et les zones de marchés à l’international en travaillant fortement sur les infrastructures de l’aéroport de Sikasso, avec tout ce qui peut aller en termes d’entrepôts et conservation pour que Sikasso puisse exporter directement un certain nombre de produits qu’il faut soutenir…» a-t-il expliqué.
Source/Le Reporter par Gabriel TIENOU
Source: Le Reporter