Le 7 avril est considéré comme journée mondiale de la santé. A l’instar de tous les pays du monde, le Mali a célébré cette journée, mais dans un contexte de crise sanitaire sévère et de défis importants liés au bon fonctionnement des structures de santé sur l’ensemble de son territoire. Ces défis sont entre autres l’insuffisance de plateau technique adéquat, le manque des soins de qualité etc. Les professionnels du secteur réclament une évaluation des structures de santé.
Le monde entier a célébré la journée mondiale de la santé cette année sous le thème : « Pour un monde plus juste en meilleure santé ». Au Mali, ce thème semble encore plus être choisi sur mesure surtout que le pays reste confronté à des défis majeurs liés au bon fonctionnement des structures sanitaires. Il s’agit entre autres de l’insuffisance de plateau technique adéquat, le manque des soins de qualité, le mauvais accueil, le vol des médicaments, le manque de matériels adéquats, la mauvaise prise en charge, l’indisponibilité des praticiens, l’insalubrité des structures de santé, etc.
Tout en affirmant qu’il ne peut y avoir de soins de qualité, lorsqu’il n’y a pas d’hygiène, le Directeur du centre hospitalier universitaire de Point G, (CHU-Point G), le Pr Ilo Diall, a regretté la baisse le budget alloué par l’État à sa structure. « En 2018, le budget pour le fonctionnement de l’hôpital du Point. G était de 790 millions, mais depuis 2019, celui-ci a été revu à la baisse et est estimé à nos jours, à 176 millions », a-t-il déploré selon Studio Tamani.
Selon les responsables de l’ordre des médecins, il faut une évaluation des structures de santé afin de répondre efficacement aux besoins de la population. Selon studio Tamani, ces responsables ont évoqué à cette occasion, l’urgence de revoir les conditions des travailleurs de la santé. Et pour cela, « la volonté politique doit s’affirmer et s’appliquer » a-indiqué Dr Alkadri Diarra selon studio Tamani.
Issa Djiguiba
Source: Journal le Pays- Mali