Le vendredi 10 mars 2017, deux malfrats armés ont attaqué «  Diaba Couture » un atelier de couture situé à Quinzanbougou entre 13h et 14h.

C’est en plein travail que Mme Kanté Diarrah Camara, propriétaire de l’atelier « Diaba Couture » a été attaquée le 10 mars dernier par deux malfrats armés de pistolet. A visage découvert, l’un d’eux l’affronte en la sommant de lui donner de l’argent. Surprise, Mme Kanté, ne sachant quoi faire, lui demande de quel argent parle-t-il. C’est en ce moment qu’elle a réalisé qu’elle est en face des bandits sans foi ni loi. Ne mesurant pas le danger qu’elle est entrain de courir, elle se jette sur le malfrat pourtant bien armé. Une sorte de combat vient d’être engagé. Le malfrat pris entre les griffes de Mme Kanté, n’a trouvé mieux que de tirer une balle au toit de l’atelier. La détonation a alerté les autres collègues de Mme kanté qui étaient occupés à l’intérieur. C’est alors que le bandit a tenté de s’enfuir. Son complice, pris au dépourvu, a quant à lui, pris la clé des champs en tentant de voler une moto. Il fut pris par une foule sortie pour secourir Mme Kanté. Pendant ce temps, l’autre malfrat, pour se défendre ou intimider ses poursuivants, continuait de tirer à balle réelle sans faire de victimes. Les habitants du quartier sortis spontanément, ont mis le grappin sur les deux malfrats.

Ainsi Junior Diabaté et Moussa Traoré, les deux délinquants sont arrêtés et mis à la disposition des éléments du Commissariat du 3^e Arrondissement.

C’est la 2^e fois que Mme Kanté est victime de braquage. La 1er remontait au 3 août 2016 aux environs de 19h30. Convaincue que ce sont les mêmes braqueurs qui sont revenus, Mme Kanté a remercié les habitants de Quinzanbougou et invité le gouvernement à prendre des mesures contre le grand banditisme qui est en train de se développer dans notre pays.

Korotoumou Diabaté

Oumou Traoré

(stagiaires)

Source: lesechos