“Abandon des pratiques de l’excision et de la circoncision : enjeux et perspectives” : tel était le thème de la conférence débats organisée le samedi dernier par le Club-lettres de la faculté des lettres et animée par le Docteur Fodé Moussa Sidibé et monsieur Daouda Diarra, tous deux enseignants à la faculté des lettres.
Le premier conférencier, notamment monsieur Daouda Diarra, a abordé la question sous deux angles, l’un médical et l’autre culturel. Concernant l’aspect médical, il a évoqué les conséquences néfastes de ces pratiques qui peuvent encourager leur abandon. Il a cité, entre autres, la propagation de certaines maladies liées au sang qui pourraient éventuellement se transmettre par le biais du couteau et la provocation de l’hémorragie chez les femmes lors des accouchements.
Le second intervenant, à savoir le docteur Fodé Moussa Sidibé, a mis un accent particulier sur l’aspect culturel. Il a émis sa position sur la question de l’abandon de ces pratiques. ‘’ Je m’oppose à l’abandon de ces pratiques dans la mesure où on cherche à nous l’imposer au profit des intérêts et arguments occidentaux. Seules les sociétés pratiquantes doivent décider de l’abandon de ces pratiques » a t-il déclaré dans un langage on ne peut plus clair.
Les étudiants, aux termes des débats, n’ont pas manqué d’exprimer leurs satisfécits. Yacouba Traoré, étudiant en licence lettres, estime que cette conférence lui a permis de comprendre les avantages et les inconvénients qui entourent ces pratiques dans notre. A mademoiselle Maimouna Sidibé, étudiante en anglais, d’ajouter : ‘’le professeur Diarra m’a impressionnée par sa maitrise des chants rituels, je me demande comment il a fait pour les maitriser autant…c’était vraiment bien’’.
Youssouf Koné
source : Le Flambeau