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Violences en milieu universitaire : Quand les membres de l’AEEM se livrent en spectacle !

L’Amphi de 1000 places de la faculté des lettres, des langues et des sciences du langage a été le théâtre de violents affrontements qui ont opposées les membres de l’AEEM. C’était en début de semaine passée et sous les yeux d’une marrée d’étudiants, indignés et très remontés face à ce comportement peu courtois.

Les évènements sont survenus dans le parking de la cour vers 8H00 du matin, quand tout d’un coup un pugilat qui opposait deux membres de l’AEEM s’est transformé en un véritable combat  opposant ainsi les deux camps antagonistes. Selon certains témoignages recueillis sur place, la gestion des revenus du parking serait à la base de ces violences. Certains membres du bureau, se sentant marginalisés dans le partage du gâteau, étaient venus réclamer leur part. La tension est très vite montée d’un cran, provoquant ainsi de vives altercations suivies de quelques blessures légères.

Les étudiants se disent déçus du comportement de leurs camarades de l’AEEM qui sont censés montrer le bon exemple. « Je ne comprends pas le comportement de ces membres de l’AEEM. Au lieu de faire face à leurs responsabilités, à savoir la réclamation des trousseaux/bourses et d’autres droits des étudiants, ils se mettent à se battre pour l’argent des parkings », s’est indignée une étudiante.

Youssouf Koné

Universités de Bamako : les bourses tardent, les amphis se vident…les étudiants en pâtissent !

Depuis un moment, les amphithéâtres des facultés se vident peu à peu. Cette désertion est due au retard de paiement des bourses. Les étudiants n’ayant pas les moyens d’assister régulièrement aux cours, sont contraints de rester à la maison, ce qui constitue un handicap à leur formation universitaire.

Les cours ont débuté dans les différentes universités, il y a de cela trois à quatre mois et jusque là, les étudiants n’ont encore reçus ni bourses ni trousseaux. Les trousseaux, qui sont attribués à tous les étudiants réguliers de la première année à la maitrise et qui représentent d’ailleurs les frais d’achat des fournitures scolaires, devraient être disponibles dès la rentrée des classes. Mais hélas ! Ceci est chose rare.

Cependant, force est de reconnaitre que les étudiants souffrent indubitablement. Car si s’efforcer à venir suivre les cours est une réalité, passer la journée entière sans rien mettre dans le ventre par manque de sous en est une autre. « Nous passons souvent mes amis et moi des journées entières en classe sans pouvoir manger par manque  d’argent » nous a confié un étudiant en maitrise. De nombreux autres témoignages ont abondé dans le même sens. Modibo Mariko, étudiant en anglais, ‘’je pense  que le retard des bourses est du à la passivité de l’AEEM, car se sont eux qui doivent mettre la pression sur les autorités pour faire bouger les choses’’. Fatoumata Keita, étudiante en physique  appliquée, pointe du doigt la passivité des étudiants : ‘’ce sont les étudiants eux-mêmes qui sont responsables des souffrances qu’ils endurent, car si  l’AEEM ne joue plus son rôle de défenseur des droits des étudiants, je pense que les étudiants doivent s’unir pour le faire mais on reste là à attendre l’AEEM’’.

Youssouf Koné

Faculté de droit public : le décanat mise sur la formation

Dans le cadre de ses nouvelles orientations stratégiques, le Décanat de la Faculté de droit public (Fdpu) est sur le point de lancer une série de formations importantes. Il s’agit notamment du Master II recherche en Droit Public général et celui de la capacité en Droit.

La capacité en Droit est une formation courte préparant les non bacheliers à des professions juridiques et administratives et permettant, sous certaines conditions, leur accès aux formations longues (Licence et Master) de l’enseignement supérieur. Elle présente un intérêt pour tous ceux qui n’ont pu terminer leurs études secondaires et qui souhaitent poursuivre une carrière satisfaisante. Elle fait partie du dispositif de formation continue. Elle vise en particulier les personnes non juristes qui travaillent auprès des professionnels du droit (avocat, huissiers, notaires, commissaires-priseurs…).

Les personnes intéressées par cette formation doivent faire parvenir les dossiers de candidatures à la coordination de la capacité au plus tard le 30 mai 2015 à 16 heures précises. Ils doivent comporter :

-Une demande de candidature adressée au Doyen de la Faculté de Droit public. Cette demande doit être timbrée à 200Fcfa et signée des nom et prénom du candidat ;

-Une copie certifiée de l’attestation du diplôme (DEF, CAP, BT ou équivalents) ;

-Un extrait d’acte de naissance ou jugement supplétif en tenant lieu ;

-Un curriculum vitae (CV) ;

-Un certificat de nationalité ;

-Une autorisation du service employeur ;

-Quatre (04) photos d’identité.

Les frais de dossier sont de cinq mille (5 000) Fcfa non remboursables.

Pour ce qui concerne le Master II recherche en Droit Public général, les dossiers de candidature doivent être déposés à la Coordination du Master recherche en Droit Public général du 4 au 29 mai 2015 à 16 heures précises, au plus tard. Les pièces constitutives du dossier de candidature sont:

  • Une demande (manuscrite) de candidature timbrée à 200 Fcfa adressée au Doyen de la Faculté de Droit public;
  • Un extrait d’acte de naissance ou de jugement supplétif tenant lieu d’acte de naissance;
  • Un certificat de nationalité;
  • Une copie certifiée des relevés de notes des 1ère, 2ème, 3ème et 4ème années;
  • Une copie certifiée de l’attestation du diplôme de Maîtrise ou de son équivalent ;
  • Quatre (4) photos d’identité récentes en couleur;
  • Une lettre de motivation.

Les dossiers seront reçus contre le versement d’une somme de 10 000 Fcfa non remboursables. Le nombre de places est limité à 70 candidats, soit 35 personnes par classe.

Pour toutes autres informations complémentaires, adressez-vous au Décanat de la Fdpu en contactant les numéros suivants : 20 22 22 71 / 76 55 08 55 / 71 81 08 61.

Drissa KANTAO

source : Le Flambeau

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