Tandis que d’origine sociale, il se politise en France, le Mouvement des Gilets jaunes est en train de s’étendre au-delà des frontières de l’Hexagone : Belgique, Allemagne, Bulgarie. Le risque d’une contagion «Gilets jaunes » sur le continent africain commence à devenir une réalité, après la marche des Burkinabés, ce 29 novembre, à l’appel de la Coalition nationale contre la vie chère et pour protester contre la hausse de 12 % du prix de l’essence, intervenue le 9 novembre dernier, sous les slogans « Non à la hausse des hydrocarbures », « Non à la paupérisation des citoyens » ou encore « Pain et liberté pour le peuple ». La question reste désormais ‘’à qui le tour’’. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, faut-il imiter les Gilets jaunes ? Hausse des prix du carburant et de tous les produits de grande consommation, chômage, vie chère, émigration clandestine. Si oui, jusqu’où faut-il aller ? Si non pourquoi ?
Les Facebookeurs ont fait le débat !
Sambou Sissoko : « Si les Gilets Jaunes pouvaient inspirer la jeunesse africaine »
Si les Gilets Jaunes pouvaient inspirer la jeunesse africaine. L’émigration clandestine et ses lots d’indignité et de souffrance ne sont-ils pas des incidences directes de la très mauvaise gestion de nos ressources publiques depuis les indépendances ??? Malgré tout, bon nombre de jeunes africains continuent à croire que l’avenir ne peut se construire qu’en France, en Espagne, en Italie, en Allemagne. Détrompez-vous ! Votre avenir c’est ici, mais c’est au prix d’une lutte implacable, à l’image de celle des Gilets Jaunes, que vous allez amener vos dirigeants à vous respecter et à respecter leurs engagements. Les Français brûlent pour réclamer à leurs dirigeants un avenir meilleur, au même moment, les africains émigrent pour se chercher un avenir meilleur quand ils sont spoliés par leurs dirigeants. Les blancs ont-ils une capacité d’indignation supérieure à celle des noirs ?
Zantigui Sidibé : « La morgue serait remplie de gilets jaunes »
Il est imprudent de pousser nos jeunes au suicide. Au cours des manifestations, les policiers africains n’hésitent pas à ouvrir le feu sur les gens. Cela aurait été un pays africain, la morgue serait remplie de gilets jaunes.
Modibo Coulibaly : «L’école coloniale est passée par là »
Bien sûr, l’école coloniale est passée par là. Le formatage. L’Afrique du Sud est bien différente de nous. Pourquoi ?
Sekouba Keïta : «Nous pensons que la solution est ailleurs ».
Eux ils savent où se trouve la solution à leur problème, mais nous, nous pensons que la solution est ailleurs.
Sambou Sissoko : «Nous n’avons pas eu le même passé »
Nous n’avons pas eu le même passé. Mais je suis convaincu que nous aurons le même avenir, car nous sommes exploités par les mêmes banquiers : LES ROTHSCHILDS….
Les blancs sont plus déterminés, plus organisés et puis ils savent ce qu’ils veulent !!
Axl Zobler : «les blancs se font tirer dessus avec des balles en plastique »
Non, les blancs se font tirer dessus avec des balles en plastique ! Ils ne mesurent donc pas encore toute l’ampleur d’une Vie !
Oumar Barou Coulibaly : « Seule la révolution est la solution »
Ils savent que seule la révolution est la solution de certains problèmes. Nous allons mourir comme ça, en préservant la stabilité. Une stabilité qui se fait sur la douleur des pauvres.
Seydou Sidibe : « Nous devons apprendre à aimer ce pays »
Les blancs montrent toujours leur amour pour leur pays. Si on veut faire comme les gilets jaunes, nous devons apprendre à aimer ce pays.
Diadje Doucoure : « Êtes-vous pour ou contre » ?
Les gilets jaunes au Mali contre la hausse des prix et pour le retrait de l’armée étrangère. Êtes-vous pour ou contre ?
Sekouba Keïta : « Les gilets jaunes au Mali contre la hausse des prix »
Fiston, et si tu formulais ta question en disant:» Les gilets jaunes au Mali contre la hausse des prix et pour le retrait des forces étrangères ? « Je pense que cela donnerait plus de lisibilité à votre question.
Etienne Dabou : « On n’est plus bêtes » !
Nous sommes pour, le carburant est très cher au Mali plus que toute la sous-région.
Abdoulaye Mahamadou France Vetter, d’habitude vous donnez des leçons à nous autres sauvages. Maintenant qu’il s’agit de vous. Vous voulez isoler les responsables, car à eux seuls, ils n’incarnent pas la France de la liberté et des droits de l’homme, chip ! On n’est plus bêtes comme vous le croyez. Même votre peuple assez civilisé en a assez de vos nombreuses combines. Je passais
Dr Allaye Bocoum : «Aujourd’hui, les français ont compris le discours »
Merci à Jean Luc Mélenchon avec La France insoumise , et Oumar Mariko avec le parti SADI, pour n’avoir ménagé aucun effort depuis des années, à faire comprendre à leurs compatriotes, que la force qui peut changer les choses, c’est bien eux, et leur destin est entre leurs mains ce, malgré les menaces, les calomnies, les mensonges, la stigmatisation, la diffamation, le mépris, la pression. Aujourd’hui, les français ont compris le discours et tous les gilets jaunes scandent exactement le contenu du programme de la France Insoumise, à savoir un meilleur partage des richesses, le respect de la nature, de la vie Humaine et la lutte pour un monde meilleur. Exactement, la lutte de SADI. Au Mali, également, l’éveil des consciences arrive à grands pas, par un travail sans relâche du parti SADI et semblables.
Almamy Diane : «Si cela s’était passe en Afrique »
Si cela s’était passé en Afrique, des africains nous auraient donné tous les noms d’oiseaux. Chers noirs qui aiment nous dénigrer, voyez ce dont sont capables vos modèles et maitres
Oumar Berté : «Il n’y a pas de démocratie parfaite »
Ce qu’il faut comprendre, il n’y a pas de démocratie parfaite. La démocratie n’interdit pas l’usage de la violence contre une manifestation. La liberté a une limite. Dans son encadrement, la proportionnalité doit être la règle.
Abdoulaye KONE : «Nous n’avons de leçon de démocratie à recevoir soit »
Au moins, chez nous au Mali, aucun manifestant n’a été pour le moment pris en possession de lance-pierre. Nous n’avons de leçon de démocratie à recevoir de qui que ce soit.
Source: info-matin.