Les présidents et représentants des partis politiques de l’opposition avec à leur tête, le chef de file de l’opposition Soumaïlla Cissé étaient samedi face aux médias pour dénoncer ce qu’elle appelle « l’atteinte à la liberté » d’expression après les propos du président de la République, Ibrahim Boubacar Keita à l’aéroport de Bamako-Senou.
« Nous sommes tous ce petit monsieur » : Voilà le slogan écrit sur une banderole et sous lequel s’est déroulée la conférence de presse animée par Soumaïla Cissé, président de l’Union pour la République et la démocratie (URD), chef de file de l’Opposition, entouré de douze autres présidents ou représentants des partis politiques de l’opposition, entre autres, Modibo Sidibé, président des Fares Awn Ka Wuli, Djibril Tangara du FCD, Me Hamidou Diabaté du Parena, Amadou Goïta du Parti Lumière, Nouhoun Togo du PDES.
Après les propos tenus par le président de la République de son retour de Paris, lesquels propos accusaient le président du Parena, Tiébilé Dramé, d’avoir voulu saboter son, l’opposition a voulu par cette conférence de presse manifester son désaccord et son indignation face à ce qu’elle qualifie de « dérive et de dictature rampantes ». « Aujourd’hui, c’est Tiébilé. demain, c’est nous et ensuite c’est la presse », pense Soumaïlla Cissé qui souligne que l’opposition est dans son rôle lorsqu’elle critique l’action gouvernementale. « C’est d’ailleurs un devoir pour l’apposition de critiquer les actions du gouvernement », a martelé Soumaïlla Cissé, fustigeant au détour le communiqué du porte-parole du gouvernement.
Denis Koné
Source: lesechos