Le gouvernement dans sa volonté de lutter contre la déforestation et la perte de certaines espèces végétales, a pris des mesures pour circonscrire le problème.Un arrêté ministériel faisant référence à l’exportation du bois d’œuvre, du bois de service ; du bois de chauffe, des bambous, des raphias à l’état brut et du charbon de bois a été pris dans ce sens. Cette mesure gouvernementale permet une exportation, après un plan d’aménagement qui permet désormais de traiter avec un opérateur capable de faire des investissements à hauteur de souhait. Celui-ci, doté d’un statut reconnu par la loi, traitera avec les menuisiers qui sont les travailleurs de bois. Toujours dans le souci de préserver quelques rares forêts pour des futures générations, le même arrêté ministériel veut qu’il n’y ait aucune exploitation sans un plan d’aménagement. Le ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable (MEADD) a décidé de mettre en place une commission pour statuer sur la question.
Le directeur général des eaux et forêts, Mamadou Gakou, a expliqué qu’aucune loi gouvernementale n’autorise l’exploitation du bois de Vène et autres espèces citées. Il s’agit, a t-il expliqué d’une incompréhension et une mauvaise interprétation de la part du Groupement des menuisiers professionnel de Bamako (GMPB).
Le Groupement des menuisiersprofessionnel de Bamako pense qu’il y a toujours des personnes qui continuent à exporter du bois à l’état brut. C’est pourquoi, ses responsables ont rencontré la presse le mercredi dernier, pour appeler les plus hautes autorités à la vigilance. Selon eux, les contrevenants de cet arrêté interministériel, ont changé de méthode dans la pratique.
En définitive le GMPB est engagé à mener le combat dans la communion avec le gouvernement pour que des générations futures ne soient pas victimes des faits commis de leurs prédécesseurs. Ils sont prêts à entreprendre toute action allant en droite ligne de celle des plus hautes autorités pour remédier au mal.
Diakalia M Dembélé
Source: Le 22 Septembre